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Trois récits déclenchés par une image dessinent plusieurs trajectoires possibles dans le labyrinthe des passions et composent un triptyque en forme d'art poétique et d'hommage lyrique et fiévreux aux forces vives de la création.
«Au départ, l'idée était de semer des petits cailloux entre mes romans, comme des points de suspension. L'Amour de loin, La Rotonde et Hongrie ne sont ni des romans, ni des nouvelles, ni des poèmes. J'aime répondre ainsi par la négative, au sens photographique du terme. Cela rejoint leur forme absente, fantomatique, latente. Ils sont des « revenants » de mon travail en cours. Voilà pourquoi ils apparaissent sans prévenir et s'imposent comme des rendez-vous avec moi-même ;
Comme une nécessité, une urgence.» Anne-Marie Garat, dans un entretien avec Christine Rousseau, Le Monde des Livres
Il y a de la magie lumineuse dans ces trois courts textes, réunis en un petit volume précieux.
La frontière est mince entre le récit, la nouvelle, le texte libre, la confidence. La forme narrative au fond importe peu. Une voix raconte, à la tombée de la nuit, des impressions fugaces, une confession entre deux êtres qu'on se surprend à surprendre. On serait presque gêné de participer à une confidence qui ne nous est pas destinée, on écoute de loin, mais sans en perdre le détail, la voix de cette femme qui raconte l'imperceptible.
C'est poétique, touchant, intriguant, ces trois textes semblent si différents et si proches, comme si chacun indépendamment de l'autre lui répondait en échos. "Sommes nous liés ?" dit un personnage. Etrange pouvoir des mots qui percutent la question des textes.
Et puis, bien sur, au détour d'une page, cette phrase " . . . Nous voulons déchiffrer le motif et la clé . . . qui habitent les livres, les films, les tableaux . . ." La narratrice croit elle si bien dire quand respectueux on se penche sur la tombe d'un artiste (Raphael à Rome dans le Panthéon), quand on décortique à l'infini Madame Bovary de Flaubert, quand on regarde en boucle pour trouver le plan parfait, Sueur Froide, Psychose ou Fenêtre sur cours de Hitchcock . . . Pense t'on obtenir une part du génie, une fulgurante à travers les siècles, les lignes, les images, qui viendrait nous illuminer et nous éclairer sur le mystère caché des oeuvres ?
A lire et à relire, oui, pour déchiffre la clé de ces trois textes magiques
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