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Il ne faut pas mésestimer le poids des notes dans le parcours d'un écrivain. Qu'il s'agisse d'essais, de préfaces ou de chroniques, ces textes parallèles esquissés le long de l'oeuvre en cours en disent long sur la circonférence de ses lectures, et donc sur sa profondeur de champ. En somme, les auteurs que l'on porte en soi façonnent autant notre réalité que notre environnement direct ou notre histoire personnelle.
Dans le premier opus de son cycle critique L'amitié des voix, Jacques Ancet réunit moins un panthéon d'auteurs qu'une colonne vertébrale, nécessairement subjective, d'oeuvres ayant soutenu sa voie : une géographie de préférences personnelles qui s'étend sur près de quarante ans. Car on n'écrit pas sans l'autre, et dresser la carte de ses voix d'écriture, c'est livrer un peu de soi-même.
Pour ce volume, à travers les siècles, nous suivons un sillon majoritairement franco-hispanique qui va de Cervantes à Claude Simon via Quevedo, Mallarmé ou Maria Zambrano, sans oublier Borges. Quant à savoir qui s'exprime en marge de ces textes, c'est à la fois le poète, l'écrivain, le professeur, le lecteur, le traducteur, tant tout est intriqué dans l'acte littéraire.
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