80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Ces nouvelles, réunies sous le titre de Laghia de la mort, témoignent une fois de plus du très beau talent de conteur de Joseph Zobel. Conter n'est pas simple et cet art devient rare dans le monde de l'écriture auquel cet écrivain appartient. Raconter, à la façon de Zobel, exige en effet - outre une extrême habileté - que restent sensibles le frémissement, la chaleur, le ton de la parole vivante; il faut, peut-on dire, écrire au plus près du corps, épouser ses rythmes et ses émois.
A maintenir cette proximité le vrai conteur se révèle; et c'est pourquoi, ici, nous restons à l'écoute, touchés par cette voix toujours maîtrisée et toujours admirablement présente.
Publié en 1946 grâce à la générosité d'un ami, Albert Bezaudin, imprimeur à Fort-de-France, puis par les éditions Présence Africaine en 1978, ce livre aurait peut-être laissé sur leur faim ses lecteurs les plus enthousiastes si Joseph Zobel, du fait d'avoir quitté la Martinique, n'avait pas forcé la maturation de l'oeuvre qui allait suivre et promouvoir le rayonnement culturel de la Martinique, La Rue Cases Nègres.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Selma ne vit que pour les chevaux et c’est à travers eux qu’elle traverse cette période violente si difficile à comprendre pour une adolescente...
"Osons faire des choses qui sont trop grandes pour nous", suggère Maud Bénézit, dessinatrice et co-scénariste de l'album
"L’Antiquité appartient à notre imaginaire", explique la romancière primée cette année