"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Créé en 1927, Le Masque est la première collection de romans policiers en France et a su imposer, grâce à une politique éditoriale exigeante, de grands noms du roman policier actuel tels que Ian Rankin, Philip Kerr ou Boston Teran, et dont l'ambition est également de révéler les auteurs de demain, parmi lesquels Denise Mina, William Gay, Ron Rash ou encore les Bretin-Bonzon.
Beaucoup de choses enthousiasmantes dans ce roman policier mais au final une réelle impression de gâchis.
Je l'ai aimé instantanément ce flic taiseux, solitaire, retranché dans les montagnes avec son lourd passé. Je l'ai donc suivi jusqu'au bout malgré le fait d'avoir rapidement senti un hic dans la narration. On tombe dans l'histoire comme si il manquait les 50 premières pages. Si j'aime les non-dits, les trous à reconstituer, j'ai parfois eu l'impression que j'allais devoir inventer toute seule le passé de Corso.
Et puis l'intrigue est incroyablement confuse. Je ne suis même pas sure d'avoir compris le dénouement.
Au final, on se retrouve avec un truc bancal. Et c'est vraiment dommage parce qu'il y a une jolie plume, parce qu'il y a une ambiance singulière.
Premier tome de se roman noir mettant en scène Corso Bramard, un ancien commissaire taciturne au cœur brisé après que deux décennies plus tôt sa fille et sa femme furent les victimes du tueur en série d'Automnal toujours libre.
Corso Bramard devenu enseignant replonge dans l'enquête lorsqu'un ami l'informe qu'une nouvelle lettre d'Automnal vient d'arriver. Arrivera t'il a rendre justice a sa femme et a sa fille ainsi qu'au autres victimes ?
Davide Longo nous plonge dans un polar noir avec des personnages construits subtilement, comme souvent dans ce type de saga nous naviguons dans les sombres tréfond de l'âme humaine. La plume de l'auteur est détonante, elle mêle obscurité et humanité. On découvre les multiples facettes de Corso personnage complexe. Corso a gravi les échelons et devient le plus jeune commissaire d'Italie. Avant une chute avec l'affaire d'Automnal causant la mort de ses proches.
Une atmosphère oppressante, un rythme soutenu mais aussi lent, de la tension, une narration chorale, des personnages bien construits, on découvre les passions de Corso et les références japonaises.
"Quand tu fais un boulot comme celui-là, tu n'as besoin de rien d'autre que d'une femme qui s'endort avant toi. Si tu as eu la chance d'en trouver une et la malchance de la perdre, autant te fracasser la tête contre un mur, car plus jamais tu ne dormiras comme avant."
"Corso aperçut le village au loin. Il n'avait même pas tourné la tête vers sa maison ou celle de son oncle. Aucune pensée parasite ni de regard en arrière, seulement le présent et la trajectoire qui le mènerait quelques mètres plus loin. Il n'avait pas fonctionné de cette façon depuis bien longtemps. Il n'aurait pas cru en être encore capable."
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