Parfois, on serait bien content de faire chambre à part...de mener notre petite barque en solo...Mais aujourd'hui encore moins qu'hier, on est obligé d'admettre que cela ne marche pas comme ça. D'où l'intérêt de se sentir concerné par les petites et grandes folies du monde, car, que cela nous plaise ou non, on est tous embarqués sur le même coin du cosmos. Quand on évoque la connexion ou la déconnexion, on réfléchit souvent à travres leur objet : à quoi ou à qui devrions-nous davantage nous connecter ? On perçoit même parfois la connexion comme une forme de drogue paradoxale, qui au lieu de nous connecter, nous isole. Nous n'avons jamais eu autant d'actu. Difficile d'en lâcher le fil. Mais les choses vont encore plus se compliquer. Car ses appareils qui nous connectent vont peut-être laisser place à une connxion "ambiante". Elles nous écoutent et nous regardent. Leurs voix nous guident et nous éclairent. Elles font partie du foyer. Elles font partie de la famille. Et elles ne sont pas près de se taire.
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