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Les lecteurs pressés penseront qu'il s'agit d'un roman d'anticipation. Les autres - ceux qui savent lire (ou ceux qui connaissent le talent sournoir de James Gressier) - comprendront vite que l'histoire qui nous est ici contée ne nous entraîne pas trop loin de chez nous.
Perceval Beraudoux, journaliste de son état, a fait de son mieux pour se persuader qu'il était comme tout le monde, c'est-à-dire heureux selon les normes et selon la loi. Jusqu'au jour où il se rend compte que ce bonheur - total, mais plus virtuel que réel - l'oblige à être heureux de n'être rien. Ce jour-là, il démissionne...
... Et se met en quête, devenu par force l'un de ces "privés" si chers a roman noir, d'essayer de comprendre le monde où il vit. Pas facle en un temps où le réseau des images officielles, qui fait office de réalité (radieuse puisque asptisée), s'ingénie à faire croire à tout un chacun que les anciennes contradictions de ce qu'on appelait hier encore la vie sont dépassées, résolues.
Au fil de son enquête, Perceval croisera la piste de Marie Morgane, star du divertissement majuscule idole des "nouvelles images" puis peu portée disparue. Et de bien d'autres personnages encore qui se font un malin plaisir de lui démontrer que l'esprit critique est un bagage dont l'homme moderne n'a plus à s'encombrer. Mais Perceval a la tête dure...
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