"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Bruno Clément traite en cinq grands chapitres de la prosopopée (procédé par lequel un écrivain prête la parole à des êtres inanimés, morts, ou absents).
Il tente de préciser la nature du lien entre « figure » et « pensée » en se fondant sur des textes de romanciers ou de poètes (Beckett, Sarraute, Bonnefoy), de théoriciens comme Freud, d'essayistes (Rousseau, Blanchot) et de philosophes (de Platon à Heidegger et Levinas, en passant par Nietzsche, Deguy, Foucault) qui, tous, usent de la prosopopée. Il en interroge les définitions, les usages et les enjeux.
Le livre se construit autour de la notion de « voix ». Le premier chapitre, « Une figure pour la voix », montre l'importance et l'ambivalence de la voix. Le deuxième chapitre, « L'autre voix », observe les circonstances dans lesquelles surgit la prosopopée.
Le troisième chapitre, « Voix feinte, voix sérieuse », est une mise au point sur la question de la fiction. Le quatrième chapitre, « Voix proche, voix lointaine », se penche sur le fonctionnement de la conscience dans la prosopopée. Le cinquième chapitre concerne la fonction « morale » de la prosopopée chez les écrivains philosophes.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !