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La ville humide

Couverture du livre « La ville humide » de Claire Dumas aux éditions Les Editions Du Panseur
Résumé:

« Sur mes poumons, je ne sais plus si c'est la caresse des écharpes de brume ou s'il me coule des chapes de bétons. Au coucher du soleil, le brouillard envahit tout, et la bruine, quand ce n'est pas des torrents, ronge chaque jour la pierre à sa base. Elle grignote à petit, comme la maladie... Voir plus

« Sur mes poumons, je ne sais plus si c'est la caresse des écharpes de brume ou s'il me coule des chapes de bétons. Au coucher du soleil, le brouillard envahit tout, et la bruine, quand ce n'est pas des torrents, ronge chaque jour la pierre à sa base. Elle grignote à petit, comme la maladie grignote maman. Et tout le monde s'étonne, rage, peste. L'homme est un grand saut qui a bâti la ville sur l'eau, en plein pays de brouillard. » Par un texte fulgurant et poétique, Claire Dumas nous invite à entrer dans le brouillard de La Ville Humide.
L'auteure nous livre le souffle d'une jeune femme « emmurée », incapable d'emprunter la moindre rue, subissant les odeurs de vin et de femme d'un père alcoolique, se confrontant impuissante à une mère rongée par la maladie. Mais c'était sans compter l'arrivée d'un jour neuf, un jour chamboule tout.

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Avis (4)

  • Lire « La ville humide » de Claire Dumas et revivre.
    59 pages, cercle infini des mansuétudes.
    Entre les averses, l’adversité, l’incommensurable-muselière, la littérature plus forte que la vie.
    La poésie carillonne. Humble et magnanime, dans cette aura qui protège et laisse s’élever le...
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    Lire « La ville humide » de Claire Dumas et revivre.
    59 pages, cercle infini des mansuétudes.
    Entre les averses, l’adversité, l’incommensurable-muselière, la littérature plus forte que la vie.
    La poésie carillonne. Humble et magnanime, dans cette aura qui protège et laisse s’élever le macrocosme annonciateur. L’ellipse à corps et à cris, la brume virevolte, garder la foi.
    La permanence d’une beauté d’écriture inouïe.
    « J’ai prié le ciel que viennent sept hivers, sept printemps, sept étés et sept automnes, maintenant. Il n’est rien passé d’autre qu’un éclair dans le ciel noir. Reste un poids qui pèse, un poids intact juste là, au creux de mes bras et que je berce ».
    « Heureusement, j’ai l’encyclopédie des arbres de tous les pays pour repousser les ombres et mes cauchemars ».
    Litanie, nuage qui s’agrippe sur le temps qui cherche la fuite, ici, les persiennes vont s’entrouvrir et tout va changer. Le bleu peut-être, dans cette envergure théologale d’un texte assumé et riche de sens.
    « De toute façon, il ne faut pas chercher à comprendre, c’est un jour chamboule-tout, un jour comme il en arrive deux ou trois dans une vie et encore, même pas toutes les vies ».
    S’émanciper, franchir la frontière de la ville humide, ne plus craindre la noria des oiseaux noirs annonciateurs de tristesse et de grisaille. Ce fragment vertigineux, indicible est la somme de l’espérance. Publié par les majeures Éditions du Panseur.

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  • Dans la ville humide vit une famille.
    Il y a la narratrice, jeune femme de 18 ans, son père, homme violent, volage et ivre, sa mère, malade vivant dans la pénombre de sa chambre et sa grand-mère, peu aimante.Sa vie est bien triste, entourée du brouillard de la Ville humide... Peu de lumière,...
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    Dans la ville humide vit une famille.
    Il y a la narratrice, jeune femme de 18 ans, son père, homme violent, volage et ivre, sa mère, malade vivant dans la pénombre de sa chambre et sa grand-mère, peu aimante.Sa vie est bien triste, entourée du brouillard de la Ville humide... Peu de lumière, peu de chaleur, au sens propre comme au figuré.
    Mais arrive une journée "chamboule-tout", une journée pendant laquelle quelqu'un se présente à sa porte... Et plus rien n'aura la même saveur...! J'ai beaucoup aimé cette lecture, nouvelle, très poétique sur la maladie, l'adultère, l'amour, les relations filiales, l'émancipation
    C'est un texte court, à déguster et à lire à voix haute, tant le lyrisme et la poésie sont présents.C'est le deuxième titre que je découvre de la maison d'édition du Panseur et c'est une fois encore une très belle découverte, un texte fort, qui reste longtemps en mémoire.

    "Avant, je disais papa et j'y mettais des articles possessifs et d'autres choses. Maintenant je n'y mets que de la distance, jusque dans les mots. Surtout dans les mots. Je le tiens loin, bien loin de moi."

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  • A travers ce court récit, l'autrice aborde plusieurs sujets : la maladie, la violence, l'adolescence, l'adultère, la solitude, la famille. C'est un récit initiatique au terme duquel la narratrice chamboulera sa vie, et volera de ses propres ailes. Une journée chamboule-tout qui rebattra les...
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    A travers ce court récit, l'autrice aborde plusieurs sujets : la maladie, la violence, l'adolescence, l'adultère, la solitude, la famille. C'est un récit initiatique au terme duquel la narratrice chamboulera sa vie, et volera de ses propres ailes. Une journée chamboule-tout qui rebattra les cartes.
    C'est très beau et lyrique à la fois, la plume est fine et délicate ! Un très bon moment de lecture, on en voudra plus !

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  • J'ai dégusté cette nouvelle aux allures de conte.
    J'ai apprécié toute la poésie qui s'en dégage.
    Et je referme ce livre avec le sourire aux lèvres.

    Nous suivons une jeune femme vivant dans la ville humide, et ne sortant de son appartement que pour aller voir la voisine, 12 marches plus...
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    J'ai dégusté cette nouvelle aux allures de conte.
    J'ai apprécié toute la poésie qui s'en dégage.
    Et je referme ce livre avec le sourire aux lèvres.

    Nous suivons une jeune femme vivant dans la ville humide, et ne sortant de son appartement que pour aller voir la voisine, 12 marches plus bas.
    Une ville humide qui, selon elle, serait à l'origine de la maladie de sa mère, dont elle s'occupe, et de toute la morosité qui inonde sa vie.
    Il y a son père aussi, alcoolique, violent, et coureur de jupons, qu'elle préfère voir le moins possible.
    Et une grand-mère, dont le portrait s'éloigne beaucoup de la mamie gâteau qu'on affectionne.

    La vie n'est donc pas rose dans cette ville humide et grise... et pourtant, alors que la jeune femme était presque résignée, une personne vient à frapper à la porte... un jour "chamboule-tout".

    Finalement, est-ce que les choses qu'elle croyait immuables pourraient bien évoluer ? Est-ce que le bonheur pourrait s'immiscer dans son existence ?

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