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La vie toujours ailleurs

Couverture du livre « La vie toujours ailleurs » de Myriam Antaki aux éditions Intervalles
Résumé:

Layla rêve d'affranchissement et d'indépendance, comme de nombreuses jeunes filles de la Syrie des années 2000. Quand la révolution islamiste ravage Alep en 2011, Layla voit sa terre natale partir en fumée. Tandis qu'elle cherche à s'évader dans les bras de Salam, son premier amour, la guerre... Voir plus

Layla rêve d'affranchissement et d'indépendance, comme de nombreuses jeunes filles de la Syrie des années 2000. Quand la révolution islamiste ravage Alep en 2011, Layla voit sa terre natale partir en fumée. Tandis qu'elle cherche à s'évader dans les bras de Salam, son premier amour, la guerre redouble d'intensité lorsque la Turquie ouvre ses frontières aux intégristes et que des groupes armés fanatisés assiègent de plus en plus de villes. Quand sa mère perd son combat contre la maladie et que l'eau, l'électricité et la nourriture viennent à manquer, plus rien ne retient la jeune femme qui fuit en direction de la capitale pour y retrouver Salam. À Damas, leur liaison prend un tour imprévu tandis qu'Alma et Hayat, deux amies qui lui deviennent vite chères, font découvrir à Layla que survivre signifie encore vivre. Layla retrouve le goût d'étudier, d'enseigner. Nourrie de souvenirs heureux dans la Syrie qu'elle aimait tant, Layla puise sa force dans une profonde soif de liberté.

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Avis (1)

  • Layla rêve d’affranchissement et d’indépendance. Lorsque la révolution islamiste ravage Alep en 2011, Layla voit sa terre natale partir en fumée. Tandis qu’elle cherche à s’évader dans les bras de Salam, son premier amour, la guerre redouble d’intensité. À Damas, leur liaison prend un tour...
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    Layla rêve d’affranchissement et d’indépendance. Lorsque la révolution islamiste ravage Alep en 2011, Layla voit sa terre natale partir en fumée. Tandis qu’elle cherche à s’évader dans les bras de Salam, son premier amour, la guerre redouble d’intensité. À Damas, leur liaison prend un tour imprévu tandis qu’Amal et Hayat, deux amies qui lui deviennent vite chères, font découvrir à Layla que survivre signifie encore vivre.

    Pourquoi lire ce roman ?

    Tout d’abord, pour la plume de Myriam Antaki, pleine de poésie et qui retranscrit avec beauté et grâce l’horreur de la guerre. Si cela paraît paradoxal, l’effet est saisissant et surtout, cela nous ancre dans une réalité des plus sombres sans pour autant nous choquer.
    En revanche, la puissance des métaphores ne manque pas de nous bouleverser lors de moments clés.

    Ensuite, pour en apprendre davantage sur la guerre civile syrienne et sur ses enjeux, mais aussi et surtout sur sa culturelle et son histoire.

    Enfin, pour le magnifique message et espoir de l’auteure : que chaque citoyen puisse vivre en paix avec autrui, quelle que soit sa confession ; que différentes communautés puissent cohabiter et s’enrichir l’une de l’autre.

    Quelques citations...

    “Au crépuscule, les couleurs du désert embrasaient le ciel et la terre, palette d’un peintre fou qui dessinait les feux de l’âtre. Un sentiment d’éternité planait quand les dunes naissaient, se multipliaient, disparaissaient plus loin que la vue, et le vent faisait osciller leurs sables dans une danse sensuelle de paillettes d’or.”

    “La guerre continuait. Les obus ameutaient les danseurs du mal. Tous ces jeunes qui rêvaient de tirer, de gagner, ne savaient pas qu’ils faisaient leurs adieux à la vie.”

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