"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C'est l'histoire de Mathea Martinsen, une veuve âgée - « presque cent ans » -, qui vit seule dans un petit appartement à Haugerud, une banlieue calme d'Oslo. Depuis le décès de son mari, Epsilon (qui est présent comme un fantôme), elle sent l'approche de sa propre mort, et décide de surmonter sa phobie sociale afin de laisser sa marque dans ce monde. Ses efforts de socialisation sont héroïques, drôles, et souvent ratés. Un roman écrit à la première personne, sans véritable trame narrative. La conscience de Mathea est un grand Présent où souvenirs et impressions se confondent ; le récit passe imperceptiblement du passé au présent, souvent dans un même paragraphe.
Ce livre court (125 pages) dresse un beau portrait de la mort, de la solitude de l'être humain, vues à travers le prisme de la sénilité. C'est surtout une très belle histoire d'amour.
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