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Pour narrer la tragique histoire de MAYRANOUCHE, le chat Azad n'hésite pas à s'appuyer sur le talent d'écriture de son jeune maître. Lové dans un fauteuil moelleux d'un appartement newyorkais, il lui énonce les événements dont il a été témoin en 1915, à proximité du lac de Van, au sein de l'Empire ottoman. Au crépuscule de sa septième et dernière vie, le chat Azad rétablit enfin toute la vérité sur le destin funeste de la poupée de son et de tissu. MAYRANOUCHE, dont le nom signifie « mère douce » en arménien, a été fabriquée sous ses yeux par Anouchavan, un maître-tailleur, pour sa fille Anahit. Mais voilà qu'un soir, quelqu'un frappe à la porte de la boutique. Et tout bascule, irrémédiablement.
Ce conte oriental a été imaginé et magnifiquement illustré au lavis d'encre par Jean Villemin, artiste polymathe. Sous des dehors faussement naïfs, le livre aborde le génocide arménien de 1915 en soulevant des problématiques universelles : la sidération face aux crimes et à l'ultra violence, la fiabilité de la parole et des souvenirs, l'indicibilité, l'impossible deuil pour les disparus.
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