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Antoine Cavallero, jeune étudiant en statistiques, a choisi pour son doctorat un sujet peu conventionnel : la Théorie des poignées de main, ou l'idée selon laquelle nous connaissons tous quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un... pouvant nous relier à n'importe quel individu sur notre planète via six degrés de séparation. Mais ce séduisant postulat est-il exact ? C'est ce qu'Antoine s'est mis en tête de prouver.
Alors qu'il présente ses recherches à l'occasion d'un colloque, un grand professeur, irrité par son arrogance, le met au défi de mettre sa théorie en pratique. Antoine devra retrouver un individu choisi au hasard et démontrer que seules cinq personnes les séparent.
Piqué au vif, l'étudiant accepte et se lance à corps perdu dans un tour du monde fou et trépidant qui le mènera de Corfou à Bari en passant par Hô Chi Minh-Ville, Atlanta et Genève.
Une poignée de main, un geste banal qui pourtant, depuis que nous en sommes au temps du corona, est complètement banni de nos habitudes, devenu tout à coup dangereux voire mortel.
La théorie des poignées de main, en plus de porter un nom qui éveille la nostalgie d’une époque où on ne sauvait pas des vies en se distançant des autres, a quelque chose de fascinant. Son autre nom est plus explicite : la théorie des six degrés de séparation : se dire que chacun de nous peut être relié à n’importe qui d’autre sur cette planète par l’intermédiaire d’une chaîne de six personnes au maximum (X qui connaît X1, qui connaît X2… jusqu’à X6, bref ce moment où l’on s’exclame « ça alors, le monde est petit ! »), cela paraît improbable et farfelu. Et pourtant, cette théorie a fait l’objet d’études scientifiques des plus sérieuses.
Dans ce roman, Antoine Cavallero, étudiant en statistiques, est mis au défi de prouver que cette théorie, qu’il a choisie pour sujet de doctorat, se vérifie en pratique. Un éminent professeur, bouffi de morgue et de mépris, lui donne ainsi les nom, date et lieu de naissance d’un individu pris au hasard, et un délai de quelques mois pour qu’Antoine établisse une chaîne de cinq intermédiaires qui le relieront à cette sixième personne. Le jeune homme n’a pas d’autre choix que de relever le défi, et démarre donc un périple qui le mènera du Vietnam au fond de l’Italie, en passant par Atlanta, Los Angeles et Genève.
« La théorie des poignées de main » est un roman bien sympathique, dans lequel une recherche purement scientifique se transforme progressivement en aventure humaine, voire en roman d’apprentissage. Les personnages sont un peu stéréotypés, les événements sont un peu prévisibles, on devine la fin et le style n’a rien de particulier, mais comme le dit l’auteure elle-même, ce roman « n’a d’autre prétention que de distraire ses lecteurs […], et j’espère qu’ils prendront plaisir à le lire, tout comme j’ai pris plaisir à l’écrire« . Le plaisir est pris, merci Mme Betting.
Ce roman transporte le lecteur dans une sorte de chasse au trésor autour du monde. Le héros, Antoine, jeune chercheur idéaliste, est très attachant dans sa détermination à prouver ses théories scientifiques. L'intrigue révèle un personnage qui s'ouvre à l'inconnu, sort des sentiers battus et découvre la solidarité dans le contact humain.
"La théorie des poignées de main" est un roman agréable et très facile à lire. Il est accessible pour n'importe quel type de lecteur. Je le conseillerais à celles et ceux qui apprécient les énigmes, les quêtes et les aventures.
Et pfiou ! comme ce roman m'a fait du bien, surtout après avoir enchaîné des lectures lourdes et pas faciles.
Nous suivons Antoine, jeune doctorant en mathématiques, qui choisit comme sujet de thèse de vérifier la théorie des poignées de main, aussi appelée la théorie des six degrés de séparation. Si, vous voyez forcément, cette théorie qui assure que chaque être humain est relié à n'importe quel autre être humain du globe au travers d'une chaîne de relations comprenant au plus six personnes. Ou dit autrement, je connais quelqu'un qui connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un etc... qui connaît Brad Pitt (je savais bien que lui et moi n'étions pas si éloignés que ça finalement). Même le psychologue américain Stanley Milgram, très connu pour son expérience sur la soumission à l'autorité, dite expérience de Milgram, a fait plusieurs recherches sur cette théorie.
Donc le jeune homme soumet son idée lors d'une conférence et se voit moucher par un éminent professeur qui le met au défi de prouver sa théorie. Il aura trois mois pour prouver qu'il est relié à une personne choisie au hasard par au maximum six maillons ou poignées de main (ah, l'époque où on pouvait encore se serrer la main sans s'attirer les regards reprobrateurs des autres personnes). Antoine relève le défi et le voilà parti dans une quête qui le mènera à travers le monde et aussi, finalement, à la recherche de lui-même.
J'ai beaucoup apprécié cette lecture que j'ai trouvée légère sans être simpliste. Antoine, un poil naïf, est touchant dans sa sincérité et son authenticité. le roman est court, certes, mais ça ne se ressent pas, tournant les pages au gré des voyages de notre héros. J'ai aimé être à ses côtés, le trouvant drôle et attachant. Les personnages sont bien léchés, on éprouve de la tendresse pour eux ou, au contraire, on les déteste.
Je ne connaissais pas du tout l'auteure, j'ai beaucoup aimé sa plume alerte et enlevée. J'ai voyagé et cela m'a fait un bien fou. Et qui plus est, j'ai ri à plusieurs reprises; alors pas à me tordre, hein, mais il y a beaucoup d'humour dans ce petit roman.
En résumé, je dirais que c'est un livre qui ne se prend pas pour ce qu'il n'est pas, dans le sens noble du terme. Sans prétention, son unique but est de divertir comme l'écrit d'ailleurs Fabienne Betting dans les remerciements. Et vous savez quoi ? Il y arrive très bien.
Un roman parfait pour l'été : évasion, voyages, aventures...et plus encore !
J'avoue que je ne connaissais pas cette théorie des six degrés de séparation que j'ai trouvée absolument fascinante. Se dire que seulement 6 personnes maximum nous séparent de n'importe quel individu dans le monde a quelque chose de vertigineux....
Sur ce postulat de départ, Fabienne Betting nous offre un roman léger qui se lit comme un véritable roman d'aventures.
Île de Corfou, Antoine Cavallero, jeune homme de 24 ans, se prépare à présenter son sujet de thèse devant un parterre d'éminents congressistes. Il développe ce singulier concept des six degrés de séparation quand un de ces professeurs, l'odieux Denis Metelet, l'interrompt pour remettre en cause son travail... Un défi est lancé : avec un seul nom pour toute information, Antoine va devoir retrouver une personne et prouver sa théorie.
Commence un long et minutieux travail de recherche qui va conduire le jeune homme aux quatre coins du globe. De Nancy à Paris, en passant par Hô Chi Minh, Atlanta, Los Angeles, Genève, Bari, Antoine va remonter la vie de l'individu cible et rencontrer tout un tas de personnes qui vont imperceptiblement transformer ses aventures statisticiennes en une belle aventure humaine finalement bien plus essentielle....
Outre l'histoire inventive et dépaysante, l'auteur donne un rythme particulièrement vivant à son roman en variant avec beaucoup de réussite les types de narration : récit classique, communiqués scientifiques, commentaires d'internautes (tellement bien vus!) , articles de blog, interviews, mails..... Et l'on suit avec un vrai plaisir et sans ennui aucun, le très attachant Antoine dans ses pérégrinations géographiques et émotionnelles.
Un grand merci à Babelio et aux éditions Les Escales
pour cette jolie lecture, idéale en cette période estivale.
https://chezbookinette.blogspot.com/2020/07/la-theorie-des-poignees-de-main.html
Je suis à trois poignées de main de Barack Obama ! Sur une échelle de six maillons, c’est plutôt bien d’être à trois poignées de main ! Tout le monde ou presque a déjà entendu parler de la théorie des poignées de main et qui ne s’est pas amusé à calculer le nombre de poignées qui nous sépare d’une célébrité ?
C’est ce sujet d’aborde Fabienne Betting dans son roman la théorie des poignées de main à travers l’histoire d’Antoine Cavallero, scientifique dont le sujet de thèse est les six degrés de séparation. Lors d’une conférence scientifique où il expose son sujet, un chercheur, acerbe et peu agréable, lui lance un défi : retrouver un inconnu et prouver sa théorie des six degrés de séparation. Antoine, touché dans son ego, se lance dans ce formidable défi et nous emporte dans ses bagages !
Entre découverte du monde – Vietnam, Etats-Unis, Italie, Suisse… et découverte des gens, la théorie des poignées de main devient pour Antoine une expérience unique : confirmer son sujet de thèse mais surtout ouvrir les yeux sur le monde qui l’entoure – qui nous entoure.
Grâce à @netgalley et aux éditions Les Escales, j’ai passé un très bon moment de lecture. Comme Antoine, je me suis prêté au défi lancé! J’ai espéré, attendu, croisé les doigts pour que les rencontres permettent de valider sa théorie et lui permettent de retrouver cet homme né au Vietnam.
Je me suis attaché à Antoine, j’ai découvert le monde à travers son regard tantôt naïf, tantôt désabusé.
Alors certes la dimension scientifique initiale est rapidement reléguée au second plan mais ce roman met en son centre un élément bien plus important : l’humanité et sa générosité.
En résumé : un grand merci aux éditions les Escales pour leurs publications toujours de grande qualité!
Elle est intéressante à plus d’un point de vue cette théorie des liens qui existent entre deux êtres humains pris au hasard, à leur insu, liens constitué de 6 maillons au maximum.C’est une théorie issue de cette branche des mathématiques qui traite de la science des réseaux, sans que de réelles preuves n’aient été publiées. Et cependant ça marche.
L’auteur Fabienne Betting se propose donc de se baser sur ce phénomène pour construire un roman. Elle y met en scène un doctorat en mathématiques dont le sujet de thèse porte bien sûr sur la théorie en question. Lors d’une communication dans le cadre d’un congrès, Antoine se fait agresser par un de ces profs imbus d’eux-même et ne supportant pas de ne pas être la vedette le met au défi de prouver ses assertions. Antoine relève le challenge et part donc à la recherche de l’inconnu que son adversaire a désigné, en compliquant la tâche d’une première phase qui consiste à localiser cette personne. Antoine découvre qu’il s’agit d’un vietnamien né en 1972. Point! Il faudra donc que notre jeune mathématicien fasse preuve d’une débrouillardise peu commune pour accomplir sa tâche et gagner son pari.
C’est avec beaucoup de plaisir que l’on découvre les tribulations du jeune homme, du Vietnam aux Etats-Unis en passant par la Suisse, pour réussir en trois mois à attendre son but. Et comme il le dit, c’est outre la contribution a son travail de recherche, une formidable aventure humaine qui va changer sa vie à long terme
Très grand plaisir de lecture, pour l’inventivité du thème, pour la qualité de l’écriture et la sympathie que suscite les personnages (sauf le prof pervers narcissique , qui n’est plus à un ennemi près, alors un lecteur de plus ou de moins…).
#LaThéoriedespoignéesdemain #NetGalleyFrance
Avez-vous entendu déjà parler de la théorie des poignées de main, appelée également la théorie des degrés de séparation ? Rassurez-vous il ne s’agit en aucun cas d’une nouvelle recherche sur l’infaillibilité de la distanciation sociale – entre nous votre serviteur préfère l’expression distanciation physique comme préconisée par l’Académie française – mais d’une théorie établie en 1929 par le hongrois Frygies Karinthy selon laquelle toute personne sur terre est reliée à une autre par une chaîne comprenant au maximum six maillons, un maillon aurait d’ailleurs sauté ces dernières années avec la prolifération des réseaux sociaux.
La scientifique et romancière Fabienne Betting fascinée par les différentes informations sur cette théorie a pris sa plume – ou son clavier – et a écrit une fiction enjouée qui a en plus la délicatesse de faire voyager le lecteur sur plusieurs continents.
Antoine Cavallero, jeune étudiant en statistiques a choisi la théorie des six degrés pour son doctorat et lors d’un colloque il va avoir l’occasion de présenter son projet. Assez fébrile du fait de devoir s’exprimer en public, il est interpellé par un professeur dont la réputation est assez négative qui lui demande dédaigneusement de prouver ce qu’il explique. Le jeune Antoine accepte le défi : il devra retrouver un individu choisi au hasard par le professeur avec pour seules indications son nom, son lieu et sa date de naissance. Et ensuite démontrer qu’entre lui et le « cobaye » seules cinq personnes les séparent. La première étape de son parcours sera Hô Chi Minh-Ville.
La suite est une série de rencontres et une belle radioscopie des réseaux sociaux où tout est permis, aussi bien louer un personnage que le détruire en lançant n’importe quelle rumeur. Narration moderne qui permet rapidement de faire défiler les images sur les tribulations d’un étudiant bien plus déterminé qu’il ne le parait, de s’immiscer discrètement dans un milieu scientifique qui ressemble à une équation aux multiples inconnues et, sans en avoir l’air, de retracer brièvement quelques faits historiques ou contemporains de la vie vietnamienne ou nord-américaine. Une lecture estivale plus qu’agréable et pas seulement qu'en théorie.
Blog => https://squirelito.blogspot.com/2020/06/une-noisette-un-livre-la-theorie-des.html
Six, le chiffre six, seulement six degrés de séparation, il n'en faut pas davantage pour relier n'importe quel individu sur la planète. Une théorie née en 1929, qu'Antoine Cavallero, jeune étudiant en statistiques à choisir pour sa thèse.
Lors d'une présentation de ses différentes recherches sur le sujet lors d'un colloque, Antoine Cavallero se fait sommer par le professeur Metelet de prouver la théorie dans le monde réel, à l'heure du tout numérique.
"La théorie des poignets de main" devient un véritable roman jeu de piste. Retrouver la trace d'une personne dont le professeur décide de fournir uniquement nom, date et lieu de naissance, puis de reconstituer les cinq étapes qui le relient à Antoine.
Corfou, Nancy, Paris, Hô Chi Minh, Genève, Los Angeles, ce roman est un vrai passeport. Un tour du monde en 185 pages que Fabienne Betting délit avec délicatesse, rebondissement, dynamisme et enthousiasme.
Séduit par ce roman à la couverture extrêmement réussie, un roman d'aventures frais avec un sujet complètement intéressant, ne connaissant rien au sujet, et à cette théorie dingue.
Une histoire captivante comme une enquête, des personnages attachants, avec un soupçon d'humour. Un voyage à travers le monde depuis chez soi.
Bref, un roman qui se dévore, une auteure investie, pour un roman idéal pour votre été (surtout pour les nostalgiques de voyage, et qui ne pourrait pas prendre l'avion cet été pour s'envoler pour de lointaines destinations).
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