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« On ne vit qu'une fois ! lança Rachel Guez. Je t'en prie, Maurice, laisse-moi donc terminer ce couscous! Si je crève, que ce soit au moins le ventre plein ! » Lire cette phrase avec l'accent pied-noir donnera la saveur du livre. Rappeler que l'auteur a raté d'une voix le prix de l'Humour noir, en 2001, pour un roman ou le héros, juif, est le sosie... d'Hitler, le situera mieux encore. Au rythme soutenu de dialogues truculents, l'auteur fait revivre les dernières années de la présence juive en Tunisie avant l'indépendance, des années 50 à la fin des années 60. Il y réussit à travers une multitudes de personnages, dont le principal, Isaac, amoureux fou de Rachel, finance la construction d'une nouvelle synagogue. Le petit peuple juif - du rabbin ou mendiant athée -, les notables - professeurs, pharmacien- les yeux tournés vers la France -, les Tunisiens indépendantistes, sont les protagonistes d'un monde qui va disparaître. Sans verser dans le roman historique, Kayat réussit à émouvoir, à faire rire d'une histoire où le tragique et le comique sont indissociables.
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