"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La fatigue d'épuisement est une fatigue de puissance positive. Elle rend incapable de faire quelque chose. La fatigue qui inspire est une fatigue de puissance négative, à savoir du ne-pas-faire. Même le Shabbat qui signifie à l'origine arrêter, est un jour du ne-pas-faire, un jour libéré de toute intention de faire, pour reprendre Heidegger, de toute inquiétude. Il s'agit d'un temps intermédiaire. Après la création, Dieu déclara que le septième jour serait sacré. Le jour de l'intention-de-faire n'est donc pas sacré mais c'est le jour du ne-pas-faire qui l'est. C'est un jour où on pourrait utiliser l'inutilisable. C'est le jour de la fatigue. Le temps intermédiaire est un temps sans travail.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !