"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Neuf années ont passé depuis le mariage de Polly, l'union de Clary et d'Archie et le divorce de Louise. Une nouvelle génération d'enfants a vu le jour, et quand la Duche s'éteint en juin 1956, elle emporte avec elle les derniers vestiges d'un monde révolu. Hugh et Edward, tous deux remariés, doivent faire face aux difficultés financières de l'entreprise familiale ; Louise, désormais mannequin, a une liaison avec un homme marié, tandis que Polly et Clary tentent de trouver un équilibre entre leur foyer et leurs ambitions personnelles. Libérée de ses obligations envers ses parents, Rachel peut se construire une vie à elle, mais la santé fragile de Sid est un nouvel obstacle à franchir. Ce tome est aussi celui des trois cousins, Teddy, Simon et Neville, qui à leur tour devront choisir leur voie. Home Place, en dépit de ses tapis usés, de ses papiers peints défraîchis et de son toit fatigué, demeure un lieu de refuge et de souvenirs, de magie et de tendresse. Difficile pour les Cazalet d'imaginer que leur prochain Noël dans le Sussex sera peut-être le dernier... La Fin d'une ère, écrit dix-huit ans après les quatre autres volumes - Elizabeth Jane Howard était alors âgée de quatre-vingt-dix ans -, signe la fin de la magistrale saga des Cazalet.
Lecteurs du tome 1 de la saga, persévérez et vous aurez le plaisir d'enchainer les 4 autres tomes et ainsi découvrir ce dernier chapitre de la vie des Cazalet.
Nous retrouvons les enfants devenus adultes et parents à leur tour.
La Duche s'éteint et c'est une ère qui disparait avec elle.
Les personnages sont toujours attachants et j'ai immédiatement adopté les nouveaux enfants.
Le style est toujours aussi élégant et les aléas de la vie parfaitement dépeints.
La lecture est pleine de charme et nostalgique.
Je referme le dernière page avec mélancolie.
C'est avec impatience que j'attendais la sortie du volume 5 de « La Saga des Cazalet », une impatience d'autant plus vive qu'il s'agit du dernier opus de cette ample fresque familiale.
J'ai malheureusement trouvé que « La Fin d'une ère » était un peu en deçà des précédents. Est-ce parce que Jane Elizabeth Howard l'a écrit dix-huit ans après ?
Si j'ai retrouvé avec plaisir les personnages qui m'ont accompagnés depuis la parution du premier tome en mars 2020, j'ai regretté que les petites-filles de la Duche n'aient pas réalisé, à part Clary, leurs rêves d'adolescentes. Comme leurs mères avant elles, elles sont rentrées dans le rang en se mariant et en procréant.
J'ai déploré aussi que l'arrière-plan historique qui faisait le sel des quatre livres ait quasiment disparu.
En revanche, le titre de cet ultime livre colle parfaitement au récit de l'épreuve que doivent affronter Hugh, Edward et Rupert, les héritiers de l'entreprise que Brig, leur père, avait développée. Le capitalisme paternaliste a vécu. Bienvenue aux investisseurs dont l'unique objectif est de rentabiliser leurs mises de fonds.
http://papivore.net/litterature-anglophone/la-saga-des-cazalet-5-la-fin-dune-ere-elizabeth-jane-howard-la-table-ronde/
" La fin d'une ère ", cinquième et dernier volume de la saga des Cazalet. Elizabeth Jane Howard a écrit ce dernier volet de sa saga 18 ans après les précédents, ce qui explique la place importante qu'elle consacre au début du livre à la " réinstallation " de tous les personnages.
Le titre " La fin d'une ère " résume bien ce dernier tome, il signe la fin d'une entreprise, la fin d'une période, la fin d'une belle aventure.
Je referme ce dernier livre avec nostalgie et je me dis qu'il y a là, matière à faire ( refaire ) une série télé en cinq saisons.
Juin 1956. La « Duche » vient de mourir. À son chevet, la fidèle Rachel (cinquante-six ans) son unique fille qui a tout sacrifié (ou presque !) à ses parents … Elle devrait enfin pouvoir vivre son amour (interdit) au grand jour, avec Margot Sidney (Sid) … Ses trois frères (Hugh, Edward et Rupert) chargés de famille, ont laissé leur soeur célibataire se débrouiller avec toutes les obligations filiales sans une once de culpabilité !
Les cousins et cousines des tomes précédents ont grandi. Polly est enceinte de son quatrième enfant, Clary en a deux avec Archie, l’ami de son père. Louise dont la carrière ne décolle pas a divorcé de son narcissique partenaire et est folle amoureuse de Joseph, son riche (et marié !) amant … Simon est l’assistant (pour ne pas dire l’esclave …) de son égoïste cousin Neville (qui n’hésite même pas à courtiser sa propre demi-soeur …) Christopher est devenu moine, Teddy travaille pour la société familiale mais n’aime pas ça … Ce sont donc les jeunes enfants des uns et des autres (Georgie, Jane, Harriet, Eliza, Andrew, Bertie, Spencer …) qui ont pris la relève dans ce récit « So British » …
Une famille qui se déchire plus que jamais, des soucis financiers apparus depuis peu … Mensonges, trahisons, deuils, déceptions : un dernier opus aussi passionnant que les précédents, qui nous emporte jusqu’à la fin de l’année 1958 … Des personnages touchants ou terriblement antipathiques, une écriture délicieuse, bref encore un grand plaisir de lecture et une saga que j’ai vraiment beaucoup aimée !
Je suis très heureuse d'avoir pu découvrir la famille Cazavet avec ce dernier tome qui clôture la saga. Je n'ai pas lu les tomes précédents et commencer la lecture par son ultime tome, n'était peut-être pas une bonne idée. Tout d'abord comme nous sommes dans une saga familiale qui s'étire sur quelques décennies, il y a pléthore de personnages et je ne sais pas comment j'aurai pu suivre le récit sans l'arbre généalogique trouvé au début du livre. Cela m'a énormément aidée, tant pour les noms et des liens entre les différents membres de la famille, que pour les dates. La famille Cazavet possède désormais de grandes ramifications et l'auteure fait évoluer ses personnages à la fin de la seconde guerre mondiale, où le retour pour les chanceux, n'est pas toujours synonyme de paix. J'ai particulièrement apprécié les relations entre ces dames anglaises qui sont à un instant charnière entre leur vie d'avant guerre et la vie « moderne » qui les attend dorénavant. Il y a quelque chose de l'ordre de la nostalgie pour un temps révolu qui est fort bien rendu et en même temps elles ne reviendront pas en arrière, leur statut change. Elles ont accès de plus en plus au travail même si la société anglaise reste conservatrice en bien des domaines. Comme le titre nous le fait comprendre , la fin d'une ère nous rapporte fidèlement cette formidable évolution. Le ton général de ce dernier roman est en demi teinte mais toujours en fond l'attachement à la famille qui reste un pilier indestructible même si l'on voit s'éteindre la Duche qui était un personnage compréhensif et attachant. Avec elle, une génération disparaît alors que les enfants et les petits enfants assurent l'avenir. Noël arrive et avec lui une dernière partie emplit de tendresse et de mélancolie. Je prendrai le temps de lire cette saga dans l'ordre car j’ai eu le sentiment d'être passée à côté de personnages formidables. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2022/10/10/39619592.html
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