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Peter burke n'est pas un peintre de la renaissance.
Et pourtant son livre est celui d'un artiste. portrait de la renaissance en mouvement. au loin, en arrière plan, les frontières de l'islam qui lui aussi connaît un réveil, un peu plus loin, ce qui reste de byzance qui jouera un rôle capital dans la transmission de l'antique et, en ligne de fuite, les vieux inspirateurs platon, cicéron et virgile. au second plan, les plus jeunes, parmi lesquels pétrarque, boccace et giotto.
Ils sont dans des décors urbains - avignon, florence, plus tard viendront les villes des flandres, celles de france et d'angleterre - mais aussi dans la nature regorgeante de formes, de sons et de couleurs. du tableau, les limites sont vastes, de l'europe du nord aux pays slaves, et sa lumière touche chaque objet animé par une vie renaissante devenue règle générale. au premier plan, bien sûr, le printemps de l'italie avec les deux soeurs en gloire, rome et florence.
La renaissance invente l'europe ou un rêve d'europe. elle est toujours devant nous par ce qui fait d'elle un dynamisme incessant d'imitation et de création.
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