À un âge où la politique se pensait sous le signe du secret et de la dissimulation, la publication posthume des Mémoires du cardinal de Retz faillit recréer la Fronde « par contagion ». Si leur lecture suscite encore aujourd'hui la passion de conjurer, c'est que ce grand mémorialiste parvient à établir avec son lecteur un lien « politique » au sens fort du terme, c'est-à-dire habile, complice et efficace. Mais ce pacte autobiographique s'avère étrangement semblable au pacte politique qui repose sur le malentendu.
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