"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un taliban met le feu à une pellicule photographique, tout en permettant à un reporter de photographier la scène. Cette scène (qui figure en couverture de l'ouvrage) révèle la relation ambiguë que certaines civilisations entretiennent avec l'image. Les exemples ne manquent pas en effet, dans l'histoire des sociétés, de condamnation des images et, d'une manière plus générale, des représentations : le rejet de la fiction et de l'imitation dans une partie de la tradition philosophique occidentale (Platon, Rousseau) fait écho à Calvin condamnant l'adoration des reliques, ou aux Cisterciens qui considéraient les vitraux comme l'expression d'une luxure décadente.
À partir d'une analyse comparée des cultures orientale, occidentale, et africaine depuis deux mille ans, l'auteur explore notamment l'irrégulière répartition géographique et temporelle des images dans les sociétés humaines. Empruntant ses exemples à un large contexte culturel (la sculpture africaine Mangbetu, le théâtre médiéval, l'art classique grec, les statues de Bouddha ou le roman anglais), il explique en particulier comment les représentations écrites évoluent pendant et après les révolutions. Il met en lumière ce qui se dissimule derrière leur absence ou leur suppression.
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