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Savoir, ne pas savoir, ne pas vouloir savoir, ou avoir peur de savoir, tel est le thème qu'aborde Leopoldo Brizuela dans ce roman bouleversant sur le Mal argentin des années de la dictature et sa persistance trente-quatre ans plus tard.
Une nuit de 2010, l'écrivain Leonardo Diego Bazán est le témoin involontaire d'une effraction au domicile de ses voisins. Ce n'est pas un cambriolage quelconque mais bien une opération montée par une bande organisée accompagnée d'une voiture de police. Cette intrusion violente fait soudain remonter en lui le souvenir d'une intervention similaire, dans la même maison, en 1976, alors habitée par une famille juive, intervention dont lui-même et ses parents ont été non seulement les témoins, mais d'une certaine manière les protagonistes. Leonardo se trouve alors face à une vérité insupportable qu'il ne pourra entièrement se révéler à lui-même qu'en essayant de l'écrire et en acceptant de plonger au coeur même des ténèbres.
La Nuit recommencée est un récit terrible, une enquête au plus profond de l'intime, qui oblige le lecteur à se poser les mêmes questions que le personnage, au-delà des situations de violence politique et de répression organisée : comment réagissons-nous lorsque l'autre est en danger et jusqu'où avons-nous conscience de notre propre lâcheté ?
Ce beau roman, qui dérange et interroge, c'est la puissance des sentiments, la peur, la peur de la peur et la culpabilité. En 1976, Leopoldo Brizuela a été témoin, comme son personnage, de ce qu’on appelait une opération «râteau», menée par les militaires et leurs agents, et il se souvient. Il cite Borges et Marcela Sola, il a lu le Journal d’Anne Frank alors qu’il avait 13 ans, il est pianiste, Chopin et Bach. Il se concentre sur les zones d’ombre de la relation père-fils mais également sur les méandres de l’âme humaine. Faut-il se souvenir et chercher à comprendre pourquoi l’Homme est cruel envers ses semblables ? Faut-il du courage pour dénoncer les mauvais afin de protéger les innocents ? Quel sens donner à la haine, à ce besoin de faire du mal pour imposer ses idées ?
Tristement d'actualité !
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