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Une voix nous parle dans la nuit, celle d'un homme, un médecin, qui vit ses dernières heures, avec détermination, sans regrets, presque apaisé, harassé de fatigue. Il a décidé que les choses étaient définitivement sans espoir, et que la nuit serait définitive. Cet homme, le docteur Jean Pellet l'a connu, a été son ami. Il n'a pas pu empêcher son suicide. C'est son huitième collègue qui recourt à ce geste. Devant cette hécatombe, Jean Pellet a écrit un monologue terrible et bouleversant, qui interroge sur ce qui pousse les médecins hospitaliers à choisir de mourir. Le nombre de suicides de médecins est trois fois supérieur à celui de la population générale. S'il garde à jamais une part de mystère, chaque suicide de médecin révèle une souffrance largement partagée. Pour Jean Pellet, elle a à voir avec la technicisation de la profession, l'idéologie dominante, qui tend à évacuer de la relation médecin-patient la compassion, le subjectif, l'écoute patiente, sacrifiés sur l'autel de l'efficacité, de la rentabilité. C'est cette médecine-là, débarrassée des embarras des contingences humaines que l'on propose comme modèle, comme nouveau paradigme et qui fait des ravages. Un récit très puissant et magnifiquement écrit, pour alerter et défendre une autre idée de la médecine.
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