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J'ai lu ce livre hyper-vite, en une paire d'heures, ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivée mais j'ai beaucoup aimé ! J'avais reçu ce roman jeunesse dans le cadre d'une opération Lecteurs.com que je remercie encore !
L'histoire se passe en Argentine entre le XIXe et le XXe siècle, rien que ça déjà c'est intéressant pour moi qui ne lis pas souvent de livres comme ça. On suit parallèlement la vie d'Alejandro, journaliste qui enquête sur la disparition 25 ans avant de 5 bébés (revenus entre temps), et les expériences faites par un "docteur" sur ces enfants retranscrites dans un journal intime (attention à la violence).
Au début je ne le pensais pas mais c'est bel et bien un thriller, et même si j'avais deviné un élément un peu avant sa révélation j'ai bien aimé la façon dont il était écrit ! Alors oui, la fin est ouverte mais pour une fois ça ne m'a pas tellement dérangée, parce que ce qui est intéressant ici c'est l'enquête avant et surtout les questions d'éthique que posent l'histoire.
En conclusion, n'hésitez pas à sortir de votre zone de confort en lisant ce roman (malgré tout jeunesse) !
La noirceur des couleurs est un thriller avec une bonne intrigue, peu ordinaire. Jusqu'au bout, l'auteur nous garde en suspens.
Dès le début Martin Blasco nous plonge en Argentine dans les années 1910. Un élement positif, c'est que l'auteur nous montre les deux points de vue. L' aspect d'Alejandro qui joue au détective privée et celui du Docteur Andrews qui joue au Docteur Frankenstein. Je trouve agréable de lire le point de vue du "Bon" et du "Méchant".
Dr. Andrews est un homme sans limite pour la science et avec beaucoup de cruauté. À mon sens, le Docteur Andrews a une dualité en lui. Il kidnappe les cinq enfants avec ses acolytes. Pour les utiliser ces enfants en tant que cobayes, pour les traiter avec de la cruauté. Dans ses écrits, nous ressentons une forme d'affection envers les enfants à part pour Blanc. Blanc est à son goût, trop banal. Blanc est éduqué comme la plupart des enfants des années 1885. Donc il n'y a rien d'exceptionnel à ses yeux. Les enfants ,qui ont appris à parler, appelent le Docteur Andrews Papa. Personnellement, le Dr. Andrews est fou. Une histoire passionnante, peu ordinaire.
Les sentiments, qu'Alejandro développe envers Amira ou Azur, me déplaissent fortement. Même quand nous connaissons la suite du livre, un peu "d'amour" ne fait pas de mal. Cependant, Alejandro tombe presque "amoureux" d'Azur dés leur première rencontre. C'est beaucoup trop cliché.
Ce bouquin est dur. Il vous prend les tripes et vous les retourne.
Le résumé donne l'eau à la bouche et heureusement ne dévoile pas tout. Une histoire de fous que seule une personne qui la vit peux y croire. Pendant ma lecture, j'ai eu des moments ou j'aurais préfère abandonner à cause des longueurs. L'intrigue est telle que l'auteur a su me faire rester à ma lecture.
Je trouve qu'au début du livre, il devrait avoir plus du journal du Dr. Andrews. Les derniers chapitres où j'ai enfin découvert la vérité, je ne pouvais plus quitter ma lecture. Peu avant que nous soit dévoilé la vérité sur les personnages, j'avais découvert la réalité sur Blanc . Le désir d'obtenir des réponses à nos interrogation nous empoigne. Avant leur 15 ans, la vie des jeunes étaient horrible. Ce n'est pas un livre tout publique.
Quand l'auteur nous dévoile le passé des cinq enfants, je me disais que toutes ses longueurs en valaient bien la peine.
Au moment ou j'ai refermé le livre pour la toute dernière fois, j'étais déçue. Non-car, c'était la fin, mais plutôt à cause de la fin. Ce livre m'a entrainé dans tous les sens, pour une fin si pauvre ? Cette fin me laisse sur ma faim ! Comment peut-on écrire une histoire aussi passionnante, pour une fin aussi banale ?
Une histoire à découvrir. L'auteur a beaucoup de talents et d'imagination.
Résumé :
Cinq bébés enlevés. Un projet expérimental diabolique consigné dans un journal intime. Un journaliste qui enquête sur ces disparitions vingt-cinq ans après. 1910, Buenos Aires. Une jeune femme réapparaît au domicile de ses parents après avoir disparu une nuit alors qu'elle dormait dans son berceau. Une belle amnésique, un jeune homme qui se comporte comme un chien, les images hallucinées d'une session d'hypnose sont les pistes qui conduiront Alejandro a remonter le fil de cette sombre histoire jusqu'a un dénouement aussi terrifiant qu'inattendu. Jusqu’où peut-on aller au nom de la science ?
Ce n’est plus un secret pour personne : j’aime énormément L’école des loisirs. Pas uniquement parce que ce sont les albums et petits romans de cette maison d’édition qui m’ont donné le gout de la lecture, mais aussi parce que leurs ouvrages sont toujours de grande qualité et qu’ils éditent un peu de tout - du contemporain, de la dystopie, du thriller, de l’atypique … C’est donc très enthousiaste que je me suis plongée dans La noirceur des couleurs, un thriller dont le résumé m’intriguait énormément : quelle est donc l’expérience menée sur ces cinq enfants disparus ? comment et pourquoi ce journaliste se retrouve-t-il mêlé à cela ? et surtout, c’est quoi cette histoire de couleurs ? Autant vous dire que ce roman, pas bien gros, n’a pas fait long feu … malgré mon manque de temps chronique, j’ai réussi à le dévorer en deux petits jours à peine !
1885. Cinq bébés, de cinq nationalités différentes, disparaissent mystérieusement la même nuit. 1910. Trois d’entre eux réapparaissent tout aussi mystérieusement, sans le moindre souvenir de ces vingt-cinq dernières années. Alejandro, journaliste, est engagé par le père d’Amira pour découvrir ce qui est arrivé à la jeune fille durant son absence. Aidé dans ses recherches par un talentueux mais fantasque hypnotiseur, Alejandro se lance à corps perdu dans cette enquête … Sans se douter un seul instant que les découvertes qu’il fera au cours de son investigation pourraient bouleverser son existence toute entière …
Je dois bien l’admettre, j’ai eu quelques difficultés à me plonger dans l’histoire : le début me semblait plat, futile, inutile. Ce n’est qu’arrivée au dernier chapitre que j’ai compris l’intérêt de cette longue et lente introduction, de ce « passage à vide » qui a failli me décourager à poursuivre ma lecture. Je ne suis définitivement pas douée pour repérer les indices semés ci et là par les auteurs de thriller : je me suis laissée surprendre du début à la fin, contrairement à d’autres collègues blogueurs qui regrettaient vivement la prévisibilité du dénouement ! Et même si c’est parfois un peu frustrant de se faire ainsi mener par le bout du nez, cela est finalement la preuve que l’auteur a bien fait son travail : j’avais tellement envie de savoir le fin mot de l’histoire, que je n’ai pas été capable de deviner par avance, que je dévorais pages après pages, chapitres après chapitres, afin de comprendre ce qui s’était passé … et ce qui était en train de se passer.
Car c’est bien là la grande particularité de ce roman : deux histoires nous sont contées simultanément et parallèlement. D’un côté, nous avons la narration « traditionnelle », qui suit Alejandro dans sa quête de vérité. Et de l’autre, nous avons le journal intime du docteur Andrew, à l’origine de l’enlèvement des enfants, qui nous explique son grand projet et l’avancement de cette expérimentation. J’ai énormément apprécié cette alternance de points de vue, qui a fait naitre en moi de nombreuses interrogations. Plus le récit avançait, plus je me demandais comment ces deux histoires, séparées de plus de vingt ans, allaient finir par s’entremêler, comment le passé allait-il rejoindre le présent. Alejandro découvrira-t-il la sinistre réalité qui se cache derrière ces longues disparitions ? Mais plus encore, ma curiosité se portait sur l’évolution de la situation : après avoir appris les horreurs subies par ces enfants au nom de la science, comment réagira-t-il ? L’histoire allait-elle s’arrêter une fois la vérité mise en lumière, ou bien les résultats de cette terrible enquête allaient-ils entrainer de nouveaux rebondissements ?
Ma crainte était là : que l’auteur se contente d’amener le personnage principal jusqu’à la connaissance, et s’arrête là. Fort heureusement, cette crainte s’est révélée infondée : les révélations finales, qui je le répète m’ont laissée bouche-bée tellement je ne m’attendais pas à cela (alors que, rétrospectivement, je me rend compte que j’aurai du m’en douter, les indices étaient suffisamment éloquents … c’est juste que l’auteur a réussi son pari avec moi : il voulait nous faire oublier un personnage, et je l’ai effectivement oublié, ce qui a causé ma perte), ouvrent la voie aux conséquences de cette découverte. Il y a du sang, des larmes, de la haine, de l’incompréhension, il y a de la vengeance, de la violence, de l’émotion. Et puis, il y a le retour à une vie « normale », une existence bouleversée par les répercussions de cette enquête, mais une vie qui reprend progressivement son cours … Je dois d’ailleurs avouer être restée quelque peu sur ma faim : j’aurai vraiment aimé une vraie conclusion qui nous dise clairement ce que sont devenus tous les personnages, au lieu de ce grand flou qui est tout sauf artistique. Cette fin n’en est pas une : alors que ce livre est censé être un one-shot, tout n’est pas réellement résolu, l’esprit du lecteur est encore en questionnement, et c’est fort dommage !
Malgré ce petit bémol final, j’ai passé un très bon moment de lecture en compagnie de La noirceur des couleurs, titre très bien trouvé au passage. Ce livre, très bien écrit, est à la fois une enquête policière et la porte ouverte à un questionnement éthique : jusqu’où la science peut-elle et doit-elle aller ? peut-on tout accepter au nom de la science ? suffit-il d’avoir l’intention d’agir pour le mieux pour être dédouané de toute culpabilité ? A côté de ces interrogations, une autre question, plus sociologique, s’impose également : sommes-nous le fruit de notre nature humaine, ou bien de notre éducation ? Pour tout dire, j’ai ressorti mes cours de sociologie de terminale afin de replonger un peu dans cette grande thématique qui oppose nature et culture ! En bref, un roman très intéressant, surprenant et captivant, que je conseille à tous ceux qui ont le cœur bien accroché, car certains passages sont à la limite du gore …
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