"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans un monde toujours plus habité et exploité, dans lequel l'environnement se dégrade sous la pression anthropique et où la concurrence pour l'accès aux sources de la vie s'accroit, la question de l'appropriation des ressources est brûlante. À différentes échelles et sur des espaces variés, la « concession » a été de longue date un outil d'exploitation largement utilisé par les pouvoirs afin de compenser leur manque de moyens en s'associant à des acteurs privés. La démarche transversale de cet ouvrage ouvre des perspectives insoupçonnées. Depuis le Moyen Âge, la concession n'a cessé de redéfinir les modalités de la propriété, entre communs et propriété pure. Conçue en tant que créatrice de légitimités nécessaires à l'exploitation des ressources, elle s'est avérée être un instrument de stabilité efficace. Outil juridique, comme l'assurance peut l'être pour l'État social, la concession participe d'un objectif politique : ancrée dans un univers social, elle est mise au service de stratégies comme l'occupation territoriale ou l'affirmation de la souveraineté. Ce faisant, elle est une forme spécifique d'expression du pouvoir. Ce volume explore les multiples facettes, à travers l'histoire, d'une forme d'exploitation de l'environnement dont les logiques font échos aux temps présents.
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