"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Malade, Elise est privée de tout mouvement, de la parole et de la vue. Les jours défilent sans espoir d'aucun contact avec autrui, jusqu'à ce que Virginie, 7 ans, s'approche et lui délivre un terrible secret : un tueur d'enfants rôde, elle l'a vu à l'oeuvre. Lorsque les médias confirment ses dires, l'incapacité d'Elise à communiquer revêt un tout autre enjeu.
En plaçant l'intrigue policière entre ces mains impuissantes, Brigitte Aubert conduit un suspense à double niveau, brillamment orchestré.
Inspirée par sa cinéphilie, Brigitte Aubert s'est lancée dans ce qu'elle appelle elle-même le
« divertissement policier ». La Mort des bois lui a valu le Grand Prix de littérature policière en 1997.
Tétraplégique, muette et aveugle à la suite d’un attentat terroriste, Elise vit en fauteuil roulant.
Elle ne désespère pas, mais un jour, alors qu’elle attend sa dame de compagnie dans un parking, elle est abordée par Virginie, sept ans, qui lui donne des renseignements inquiétants sur des meurtres d’enfants, dont celui de son propre frère. C’est la Mort des Bois qui a frappé, précise la fillette, et elle n’a pas fini.
Démasquer l’assassin avant qu’il ne tue encore, telle est sa tâche terrifiante à laquelle Elise doit aussitôt s’attaquer. Sous peine de mort, bien sûr : la Mort des Bois sait qu’Élise est au courant.
J'ai adoré ce roman! J'ai adoré Élise, cette jeune femme vive d'esprit, intelligente et pleine d'humour qui essaye de refaire fonctionner son corps. Élise, qui aveugle, muette et paralysée ne peut communiquer avec son entourage ou de manière très limitée, elle à qui l'on confie tant de choses et ne peut rien dire. Élise qui cherche à savoir qui est le meurtrier, qui essaye de rassembler les éléments qu'on lui confie, de recomposer le puzzle. Et Yvette, la gentille Yvette au service d'Élise, un coeur dévoué et aimant, un personnage touchant et attachant. Et évidemment, la petite Virginie, cette gamine que l'on sent perdue et qui se lie d'amitié avec Élise.
L'enquête nous pousse à suspecter tout et tout le monde, à découvrir les secrets de certains couples du lotissement, à envisager toutes les hypothèses et ce, jusqu'au dénouement final. J'avoue que les explications finales m'ont semblées un peu rapide et que j'attendais peut être autre chose mais peu importe car j'ai vraiment passé un excellent moment de lecture.
« Je suis ce qu’on appelle une tétraplégique. Et, non contente d’avoir perdu l’usage de mes membres, j’ai réussi le grand chelem : interruption de l’image et du son toutes nos émissions sons suspendues pour le moment. Je suis muette, aveugle, immobile. En clair : un légume vivant ».
Victime d’un attentat où son amoureux a laissé la vie, Élise se décrit avec un humour grinçant en début du livre.
L’ouïe, le seul sens qui lui reste lui permet d’être attentive à tout ce qui se passe autour d’elle, question de survie. Elle a pour elle d’attirer la sympathie ou la compassion, ou la curiosité, ou la méchanceté (rayer les mentions inutiles s’il y en a)
Alors qu’elle attend Yvette, à l’ombre, Virginie, une petite fille lui raconte l’histoire de Victor, un petit garçon mort dans les bois, puis celle de Charles-Eric, Renaud, Michaël. meurtres non encore élucidés. Pourtant, la gamine sait qui les a tués : La mort des bois ! Mais attention, faut surtout pas le répéter, la mort des bois pourrait encore tuer un petit garçon, d’ailleurs, aux gendarmes qui l’ont interrogée, les petits garçons étaient des copains, elle n’a rien dit, peut-être aussi pour une autre raison.
Alors, elle va s’intéresser à cette petite fille, faire connaissance avec le papa puis la maman. Ils vont même devenir amis. Hélène s’autorise quelques confidences tout comme Paul. Le couple n’a pas l’air au mieux de sa forme.
L’inspecteur vient souvent au domicile d’Élise parce qu’il sent qu’elle en sait beaucoup, qu’elle cogite, subodore, se rétracte, enquête au péril de sa vie. Elle ne peut pas s’exprimer, alors ça bouillonne, la colère est là, mais ne peut sortir.
Et puis, tous ces crimes proches de chez eux, dans leur entourage, ça vous remue un être humain.
Brigitte Aubert sait faire monter la mayonnaise, la tension, impossible de lâcher le livre. Et que ça va dans un sens et que ça se retourne. Oui, vraiment j’ai apprécié ce livre… Sauf la fin que j’ai trouvé un peu brouillonne et mal ficelée, comme si elle n’avait pas su comment nous dévoiler le dessous des meurtres, la petite cuisine du ou de la meurtrière.
Ce petit bémol passé, je n’ai quand même pas pu m’arracher du livre tant que je ne l’ai pas eu terminé.
Ne pas pouvoir sortir permet de libérer l’étagère « à lire » !
Une comédie-polar qui prend en haleine jusqu'au bout ! L'auteur écrit de telle sorte qu'on ressent l'enfermement du personnage principal, Élise, tétraplégique, aveugle... dans son handicap ! On se sent étouffé, on envie de crier pour elle... J'ai hâte de lire la suite !!
superbe j'ai découvert brigitte aubert avec ce livre et je me suis régalée
j'ai dévorée le livre
beaucoup d'autodérision d'humour de suspense
a lire absolument
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