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La mémoire du thé

Couverture du livre « La mémoire du thé » de Lisa See aux éditions Pygmalion
  • Date de parution :
  • Editeur : Pygmalion
  • EAN : 9782756422428
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Sud-ouest de la Chine, années 1990.À la Source de Printemps, sur le mont Nannuo, la culture du thé rythme la vie des habitants depuis toujours. Loin de connaître les progrès sans précédent qui se propagent au reste du pays, les Akha perpétuent des méthodes de récolte archaïques et des principes... Voir plus

Sud-ouest de la Chine, années 1990.À la Source de Printemps, sur le mont Nannuo, la culture du thé rythme la vie des habitants depuis toujours. Loin de connaître les progrès sans précédent qui se propagent au reste du pays, les Akha perpétuent des méthodes de récolte archaïques et des principes religieux très strictes.Li-yan, première personne de sa famille à savoir lire et écrire, rejette les traditions qui ont jusqu'alors façonné son existence. Sur le point de débuter la formation qui fera d'elle la prochaine sage-femme de la vallée, elle décide de poursuivre ses études malgré les réticences de la communauté.Malheureusement, lorsqu'elle doit faire face à une grossesse non désirée, la loi akha tombe, et Li-yan n'a d'autre choix que tout abandonner - jusqu'à son enfant, qu'elle dépose sur les marches d'un orphelinat, accompagnée d'une galette de thé.Les années passant, le souvenir de cette tragédie la hante, tandis qu'à des milliers de kilomètres, une jeune femme se lance à la recherche de ses racines...

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Avis (5)

  • La Chine : ses plantations de thé, ses minorités ethniques, son développement urbain rapide et l’enrichissement de certains de ses habitants.

    J’ai aimé suivre la narratrice depuis son enfance dans le village de la Source du Printemps, sur le mont Nannuo, dans la province du Yunnan. Li-yan...
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    La Chine : ses plantations de thé, ses minorités ethniques, son développement urbain rapide et l’enrichissement de certains de ses habitants.

    J’ai aimé suivre la narratrice depuis son enfance dans le village de la Source du Printemps, sur le mont Nannuo, dans la province du Yunnan. Li-yan appartient à une tribu Akha qui préserve ses us et coutumes.

    J’ai aimé son amitié avec Ci-teh, une amitié faite de jalousie et de profonde affection.

    J’ai adoré découvrir un peu de la culture Akha : le Festival de la Balançoire, le portail aux esprits construit chaque année, le ruma et le nima qui sont des sortes de guides spirituels, le dieu suprême A-po-mi-ye, les coiffes des femmes ornées de nombreux charmes en argent, leur semaine de 12 jours dont chaque jour correspond à un animal…

    Mais j’ai été horrifiée par ce qu’ils appellent des rejets humains, dont les jumeaux font partie, et du sort qui leur est réservé. J’en ai appris également beaucoup sur l’accouchement et les premiers cris du nourrisson.

    Et bien sûr, le thé pu’er que le village apprend à refaire fermenter pour tuer le vert, mieux se conserver et ainsi prendre de la valeur au fil des années.

    J’ai découvert la politique de Trente Ans sans Changement, et je connaissais déjà les hommes et femmes obligés de s’installer dans les campagnes pour apprendre des paysans.

    J’ai aimé l’expression « voler l’amour » pour « essayer la machette » avant le mariage. Et lors de ce mariage, l’homme doit posséder une arbalète. Se marier se dit d’ailleurs « aller-travailler-manger ».

    J’ai aimé le bracelet en argent avec les deux dragons qui se font faces qu’aime Li-yan et qu’elle retrouvera à la fin du récit.

    J’ai été un peu dérouté par certaines facilités du roman, mais j’ai aimé le parti-pris de l’auteure : pas de coïncidences, pas d’histoire.

    Un roman sur le peuple Akha plus que sur le thé, que j’ai aimé.

    L’image que je retiendrai :

    Celle de l’arbre à thé maudit dont hérite Li-yan et qui est entouré d’une curieuse poudre jaune qui soigne.

    https://www.alexmotamots.fr/la-memoire-du-the-lisa-see/

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  • Auteure du très beau livre « Fleur de neige » que j’avais beaucoup aimé, Lisa See nous plonge au cœur d’une histoire qu’on pourrait qualifier d’hommage au thé. Elle aborde aussi, en toile de fond, le thème de l’adoption des filles chinoises par des étrangers. Pour cela elle a eu recours à l’aide...
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    Auteure du très beau livre « Fleur de neige » que j’avais beaucoup aimé, Lisa See nous plonge au cœur d’une histoire qu’on pourrait qualifier d’hommage au thé. Elle aborde aussi, en toile de fond, le thème de l’adoption des filles chinoises par des étrangers. Pour cela elle a eu recours à l’aide de la journaliste et écrivaine Xinran, auteure de magnifiques livres, tels que « Message de mères inconnues » ou encore « Chinoises », que j’avais adoré.

    La mémoire du thé, démarre dans les années 1990. C’est l’histoire de Li-Yan une jeune fille vivant dans la région du Yunnan et issue d’une ethnie minoritaire chinoise, les Akhas.
    Elle vit dans un village reculé où les traditions ancestrales perdurent. Traditions barbares pour certaines d’entre elles - motivées pour beaucoup par la peur des esprits - telles celles d’éliminer systématiquement tout bébé naissant avec une malformation, handicap, né d’une union non maritale mais aussi les jumeaux considérés comme les pires rejets humains qui pouvaient être mis au monde, entrainant le bannissement des parents et la destruction de leur maison.
    Ayant la chance d’avoir attirée l’attention de l’enseignant du village, Li-Yan va poursuivre des études. Mais elle va tomber amoureuse d’un jeune homme qui sera la cause de grands bouleversements pour elle. Parmi ceux-ci, une grossesse hors mariage et pour laquelle la loi Akha est sans pitié, le bébé doit mourir des mains de sa mère. Ne pouvant s’y résoudre, Li-Yan parcourt de longs kilomètres pour aller abandonner son enfant dans un orphelinat.
    Adoptée par un couple d’américains, la petite Yan-Yeh deviendra Haley et vouera peu à peu une passion pour le thé et n’aura de cesse de vouloir découvrir la signification de cette galette de thé laissée avec elle lors de son abandon car elle sait qu’elle est la clé des secrets de ses origines.

    La mémoire du thé c’est aussi la découverte d’une partie de l’histoire et de la culture du thé et notamment celle du thé vert du Pu’er, un des thés les plus réputé au monde ayant de grandes vertus médicinales.
    Il est intéressant de découvrir, comme le dit elle-même l’héroïne, à quel point il existe de similitudes entre les connaisseurs de thé et de vin que ce soit dans le vocabulaire utilisé pour les qualifier que dans leur culture, récolte et production.

    Une belle histoire.

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  • Les conseils d'amie:ça a du bon!Le début de ce livre m'a rebutée,ces traditions ancestrales m'ont horrifiée,j'ai abandonné la lecture!MAIS,on m'a dit:"accroche-toi,fais-toi un bon thé...et,je suis repartie vers le Yunnan!Un magnifique voyage qui vous émeut d'abord-les liens mère/fille-la...
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    Les conseils d'amie:ça a du bon!Le début de ce livre m'a rebutée,ces traditions ancestrales m'ont horrifiée,j'ai abandonné la lecture!MAIS,on m'a dit:"accroche-toi,fais-toi un bon thé...et,je suis repartie vers le Yunnan!Un magnifique voyage qui vous émeut d'abord-les liens mère/fille-la condition féminine-la maternité,qui vous apprend beaucoup sur la culture du thé,qui vous fait réfléchir sur la place des enfants adoptés.
    Ai déjà lu plusieurs titres de cette auteure,à chaque fois,la qualité de la narration m'a emportée,le dépaysement s'avère total,le voyage intérieur tout autant.Un feel-good?Un peu réducteur!
    Passez le triste mais poignant début,laissez-vous porter par la magie de la lecture,le romantisme de ces pages,la découverte de l'histoire du thé!!!!

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  • Ce livre fait partie des 12 titres qui ont été pré-sélectionné pour le Grand Prix des Lecteurs de l’Actualité Littéraire. J’ai envie de dire : heureusement ! Car sans ça, je serais sûrement passée à côté de ce livre et cela aurait été bien dommage.

    Je n’avais pas entendu parler de ce livre...
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    Ce livre fait partie des 12 titres qui ont été pré-sélectionné pour le Grand Prix des Lecteurs de l’Actualité Littéraire. J’ai envie de dire : heureusement ! Car sans ça, je serais sûrement passée à côté de ce livre et cela aurait été bien dommage.

    Je n’avais pas entendu parler de ce livre lors de sa sortie au début du mois de mai de cette année. Et pourtant, c’est un livre qui mériterait d’être mieux reconnu que ce qu’il n’a été, selon moi. Si je n’avais pas fait partie du jury pour le Grand Prix des Lecteurs et « dû » le lire, je ne pense pas que je me serais retournée sur cet ouvrage en librairie. A vrai dire, le résumé ne m’avait pas réellement convaincu. Pourtant, une fois commencé, j’ai vraiment été agréablement surprise.

    Je ne dirais pas que c’est mon coup de cœur absolu mais j’ai définitivement passé un très bon moment de lecture. L’auteure, Lisa Lee a une écriture très solaire pour traiter de sujets très durs : la condition de la femme en Chine (encore à l’heure actuelle, au XXIème siècle) et l’abandon des enfants, notamment.

    La vie de Li-yan a débuté difficilement car elle est née au sein d’une tribu (les Akhas) vivant aux confins de la Chine où les évolutions technologiques n’avaient pas encore trouvées leur place fin du XXème siècle. Entourée des siens et vivant encore de manière très archaïque, elle rêve d’un autre destin que de celui de reprendre le flambeau de sa mère en tant que sage-femme de leur village. Là où les us et coutumes se retrouvent encore très fortement ancrées, il n’est pas facile pour une fille de s’émanciper et de s’affranchir de la tradition millénaire. Pourtant, le destin de Li-yan n’est pas là où on l’attend.

    J’ai grandi au fil des pages en compagnie de Li-yan et été très souvent estomaquée par le poids que les traditions avaient encore dans ce petit bout de Chine, qui se trouve aux fins fonds des montages et de la jungle. La Chine n’est pas un pays que je connais très bien mais je n’aurais jamais pu penser que ce style de vie était encore possible malgré le poids du communisme à l’aube du nouveau millénaire.

    C’est une lecture enrichissante car elle m’a fait voyager en découvrant certains aspects ancestraux de cette contrée, aux très nombreuses ethnies qui n’ont pas toutes évolué avec leur temps. Tout y est très bien documenté. En plus de cela, j’ai pu mieux comprendre tout l’art qu’est le thé, allant bien au-delà de ce que je ne pouvais imaginer. Tout cela en fait un livre qui a su raconter une tragique histoire mais d’une belle façon et où j’ai pu facilement m’attacher aux personnages émouvants.

    Si je peux vous donner un conseil, c’est de persévérer au delà des premières pages du récit. En effet, je les ai trouvées un peu compliquées du fait notamment de la mise en place de l’histoire et d’une écriture assez composée mais ensuite, vous ne pourrez que vouloir continuer sa lecture. J’ai trouvé que le final avait la forme d’une boucle élégamment bouclée. Je remercie donc vivement les éditions de l’Actualité Littéraire de me l’avoir fait lire.

    Chronique sur mon blog : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2018/11/la-memoire-du-de-lisa-see-roman.html

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  • Encore une réussite de Lisa See, cette auteure américaine d’origine chinoise nous transporte une fois encore dans une Chine authentique et hors du temps.

    Li-Yan est née dans un village de cultivateurs de thé, village qui, à la fin du 20èeme siècle, est encore régit par des règles ancestrales...
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    Encore une réussite de Lisa See, cette auteure américaine d’origine chinoise nous transporte une fois encore dans une Chine authentique et hors du temps.

    Li-Yan est née dans un village de cultivateurs de thé, village qui, à la fin du 20èeme siècle, est encore régit par des règles ancestrales qui rythment la vie des habitants comme elles rythmaient celles de leurs ancêtres. Li-Yan est la première à savoir lire et a rejeter les traditions. Par des concours de circonstances difficiles, elle entreprend des études et devient quelqu’un en dehors de son village.

    Dès la fin du premier chapitre, on retourne vérifier si on a bien lu l’année dans laquelle se déroule l’histoire.. on s’interroge, comment à l’autre bout de la terre, au temps des ordinateurs des gens peuvent-ils vivre comme il y a 300 ans .. comment peuvent-ils encore penser que des jumeaux sont des « rejets » qui doivent être tués et générer une purification d’un village.. La quête de cette jeune femme dans le monde moderne en est d’autant plus prenant.. on s’attache à elle et on suit ses aventures avec passion..
    Pour ceux qui ont lu Pearl Buck dans leur jeunesse, Lisa See en est la digne héritière..

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