Dans ce recueil de 13 nouvelles, la jeune autrice mexicaine frappe fort mais juste
« La maison qui monte » ou le journal d'Eglantine dans lequel Yvonne Gabillet-Pernot ouvre sa boîte aux fils, comme la lune ouvre dans le ciel une parenthèse où elle accroche ses instants à elle : les relativiser pour ne s'intéresser qu'à ceux des autres. Si la lune est en gondole, on gage que le lecteur de ce journal inattendu... rêve et navigue avec Eglantine... au gré tout de même de ses humeurs. Derrière cette abnégation qui la fait sauter du coq à l'âne avec la légèreté qu'elle semble devoir à la gravité, le talent de cet auteur n'est pas que d'écrire. Extrait : «Une nuit d'août lointaine, nuit d'amour, elle veut le croire, elle fut conçue. Neuf mois plus tard ses deux aînés ont appris ceci, de la voix de leur père : « Vous avez une petite soeur et Lindbergh a traversé l'Atlantique ! ». Ça lui pose une entrée dans le monde surtout à la suite de quelque brutalité pour qu'elle consentît à défroisser ses poumons et à crier : « Je suis là ! ». Simultanément, un feu de cheminée. Le pâtissier du dessous avait surchargé le foyer de son four. »
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