"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le narrateur rend visite à sa tante internée à «La maison du soulagement mental», un hôpital psychiatrique. Elle a été dénoncée par les bigots du village pour son érotomanie, luimême devra repousser les avances de la présidente de l'association des bigotes qui veut le convertir. Lors de ses visites il découvre la folie ordinaire, celle des patients, celle aussi de ceux qui les ont en charge. Ainsi les docteurs Korea et Gruber, par leurs propos, méthodes et théories, semblent tout aussi inquiétants que les «classiques» fous, pyromanes ou érotomanes que l'on rencontre au détour d'un couloir. Marqué par ces rencontres, il est la proie d'insomnies et de visions nocturnes dans un paysage qui est aussi celui où sont morts et enterrés des milliers de soldats de la Grande Guerre. Le narrateur a un ami en la personne du baron Alfonso, rejeton de la puissante famille Manotazo, un vieux dandy de province propriétaire de poupées gonflables extrêmement humaines dont s'occupe un repris de justice condamné pour des moeurs hors normes. L'arrivée du père qui brandit la scie électrique qui l'a mutilé plonge le héros dans un Enfer que Gruber viendra porter à son paroxysme en racontant son parcours de médecin nazi, devenant ainsi l'emblème de la folie institutionnelle.
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