Les machines sont au service de l'homme dans sa vie quotidienne, et les robots intelligents programmés pour aimer font même de parfaits compagnons. Trop, peut-être. Au point que l'humanité prend peur et décide de les liquider.
Un génocide cybernétique dont Nobod réchappe par la grâce d'un bug inopiné. Pour survivre dans un monde hostile, elle va devoir dissimuler sa véritable nature et composer avec l'humain.
Ses épreuves ne font que commencer.
Un roman agréable qui se lit avec plaisir (sauf un passage que j'ai trouvé compliqué à lire mais qui a toute sa place dans l'enchaînement des événements).
On y trouves des thèmes comme l'identité, l'appartenance à un groupe, la robotique et ses lois (Merci M. Asimov), l'évolution, l'espoir et son pendant le désespoir. On y frôle parfois la folie aussi.
Et si la lecture est fluide, tous ces thèmes manquent peut être (je dis bien peut être) de lien entre eux.
Mais si on aime les robots et que l'on fait une confiance absolue aux lois d'Asimov pour nous protéger de tout dérapage, alors on peut avoir envie de ces hybrides qui ont été créées pour accompagner l'Humanité.
Reste cependant une dernière question en refermant ce livre: Finalement, qui est le plus humain (au sens empathique du terme) ? Les hybrides conçus pour l'être, ou les humains qui ont conçu les robots hybrides? Vous avez 4h avant le ramassage des copies.
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