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Volume I - Le renouveau des questions : la raison, le sentiment, la foi Après la crise révolutionnaire, Chateaubriand sauve le christianisme non par ses prises de position politiques mais par la vision de l'amour qu'il puise dans la poésie. Cela paraît aussi, de façon plus libre, chez d'autres écrivains tels Madame de Staël, Ballanche, Maine de Biran, Nodier. Le romantisme est l'un des temps les plus intenses de la méditation religieuse du XIXe siècle. Lamennais et Lacordaire définissent ce que pourrait être l'amour dans la politique. Le réalisme de Balzac n'exclut pas le point de vue chrétien qui est finalement le point de vue de la joie dans la douleur et dans l'abaissement des échecs inéluctables. Lamartine affirme l'unité de Dieu et l'espérance du suprême pardon à travers un amour toujours vainqueur et toujours désespéré. Volume II - Les grandes synthèses : positivisme, idéal, visions Baudelaire pousse la quête de l'absolu jusqu'au point où il s'identifie au néant et où la compassion infinie est la seule réponse à l'« ardent sanglot qui roule d'âge en âge ». Le siècle tout entier se résume en Victor Hugo qui allie l'esprit le plus positif aux audaces généreuses de la vision pour unir toutes les misères, même celles de Satan, dans la contemplation d'un Dieu, mystère d'amour, à la fois ténèbres et lumière. Volume III - Philosophies du dialogue et dialogue des philosophies : différences, compréhensions, dialogue Flaubert unit le désespoir sceptique au plus profond sentiment religieux comme l'attestent « Trois contes » ou « Bouvard et Pécuchet » fidèles à la recherche de la vérité et à la tendresse. Rimbaud rejoint le christianisme par son désespoir et sa vision très haute de la pureté. Dans le même temps les Russes, que la France ne connaîtra qu'au XXe siècle, affirment que la folie la plus douloureuse peut appartenir au Christ dont le prince Muichkine révèle l'image. Les écrivains chrétiens de la fin du XIXe siècle et du XXe siècle montrent eux aussi qu'il existe une souffrance de Dieu provoquée par les hommes et toujours supérieure à sa colère : les hommes ont à consoler Dieu. Huysmans et Bloy le savent. Certes Claudel, Péguy, Bernanos ne doivent pas faire oublier l'inquiétude religieuse qui se manifeste dans l'existentialisme de Sartre ou de Camus et dans le pessimisme moderne de Beckett et de Ionesco...
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