Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
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Brutal, saisissant !
Après la lecture d'un livre aussi engageant (et engagé) que "Ré-ensauvageons la France" et son super power de la nature, je suis passée du côté obscur avec "La Guérilla des animaux". Isaac est un jusqu'au-boutiste de la cause animale, il veut frapper fort : il est prêt à sacrifier l'homme pour assouvir la vengeance des animaux (qui se meurent : chassés, en extinction, de peur et d'ennui dans les zoos, les aquariums, les abattoirs ou ailleurs…).
Pour cela il est soutenu financièrement par Hollywood et une star en particulier que l'on devine en filigrane…
L'auteur s'approprie parfois les pensées des animaux et nous donne à connaître leurs pensées intimes.
La Guérilla des animaux est un roman militant, avant que le roman ne devienne réalité, que les revendications écologiques cèdent définitivement place à la violence.
Sursaut, aliénation, animalité, tristesse, violence : voilà à peu près en 4 mots…
Le ton est puissant ,sec ,rageur .
La scène débute sur le tir d'Isaac vers une chasseuse américaine venue se faire des sensations en Afrique pour le "fun". L'idée de justice se dessine sous l'angle du droit fondamental des animaux en tant qu'êtres vivants à part entière . C'est une idée fondamentale qui ne fait que s'affirmer avec les exactions perpétuelles que subit le genre animal et cette extinction de masse dont nous sommes à la fois spectateur et coupable ! (parfois impuissant,parfois responsable )
Un plaidoyer sans détour où la colère passe à l'acte avec cette idée qu'il est déjà trop tard et que l'être humain dans sa suffisance insupportable trouvera la parade sans l'ombre d'une possible marche arrière . On est dans le Tao où les conséquences de notre inconséquence se font additions et factures . Il n'y a pas de séduction dans cette écriture là ! Apres sa rencontre avec Yumiko ,Isaac fait un duo extrême à la "Bonnie and Clyde" pro végan .
On assiste alors au listing impressionnant des abus de pouvoir de l'Homme sur le genre animal qui nous laisse un furieux goût amer de réalisme .
Içi Camille Brunel nous décrit un monde en phase terminal pour mieux nous réveiller de cette torpeur indigeste qui nous entoure . Cependant à travers une vérité qui dérange ,on perçoit la volonté de ne pas tout radicaliser bien que l’extrême étant la limite du personnage son rapport au "vivant" reste héroïque .
Il s'agit d'un roman qui dérange par sa véracité et sa non complaisance .
J'ai plusieurs fois pensé au roman de Vincent Message "La défaite des maîtres et possesseurs " pour son approche crue de la domination humaine sur le genre animal et malgré tout je ne peux pas faire comme si je n'avais rien lu .......Un roman à recommander à ceux qui seront prêts !
Lu dans le cadre des "68 premières fois "
Isaac est un homme en colère. Et il y aurait beaucoup de raisons à ce qu'il se laisse emporter par la violence de ses sentiments. Mais c'est avant tout pour la cause animale qu'il décide de se vouer corps et âme. Il met alors toute son énergie à leur faire justice, sur tous les continents, allant jusqu'à tuer sans aucun remord...
Si je ne faisais pas partie des 68 premières fois, je n'aurais jamais ouvert ce livre.
Je ne suis pas insensible aux maltraitances que subissent les animaux mais ce roman m'a dérangé.
Remplacer la violence par une autre est pour moi un non sens. le personnage d'Isaac est un être entier, rempli de haine contre le genre humain. Mais aveuglé par ses sentiments, il ne cherche finalement qu'à venger les animaux, sans prêter à l'homme une solution plus pacifique, plus modérée...
Si je passe sur le fond du roman, la forme quant à elle m'a plu. Des chapitres courts et une écriture incisive, des mots et des idées qui vont à l'essentiel, forment un tout plaisant à lire.
J'aurais peut-être aimé en savoir plus sur Isaac, comprendre d'où vient cette violence qu'il porte en lui, afin de m'y attacher un peu plus...
Un livre coup de poing qui m’a interpellée durablement et qui ne laissera personne indifférent.
Le lecteur y suit le périple d’Isaac, écologiste radical et convaincu que l’humanité court à sa perte. En effet Isaac constate avec amertume que l’Humanité détruit la planète par son nombre toujours croissant, ses erreurs et son aveuglement. Isaac décide qu’une tentative non violente est vaine, , en atteste une des premières scènes à bord du baleinier, Isaac part alors sillonner le monde.
A partir de ce postulat de départ, tous les excès, les assassinats, les actes terroristes sont permis puisque Isaac décide de mener une croisade sanguinaire contre chasseurs, braconniers, destructeurs et exploiteurs de l’espèce animale.
Il rencontre son double au féminin en la personne de Yumiko. Ensemble, ils vont sillonner la planète tuant aveuglément, avec détermination, sans état d’âme, en dépit des dangers.
Le récit est apocalyptique, chauves-souris qui tombent du ciel dans la fournaise australienne, océans pratiquement vides, espèces en voie de disparition, barrages qui cèdent ; je salue au passage cet état des lieux noir et lucide.
J’ai particulièrement été bluffée par le Chapitre intitulé La Réunion où l’auteur se met dans la peau d’un requin errant dans un océan désert, affamé, se rapprochant des côtes, attiré irrésistiblement par deux jambes qui s’agitent… Un texte qui devrait être diffusé sur les médias et lu par le plus grand nombre à mon avis.
Assurément, en dépit d’une prise de position radicale, cette dystopie ne peut pas et ne doit pas laisser indifférent. Le lecteur est interpellé, choqué, bousculé et déconcerté. C’est notre rapport à la terre, aux animaux et le comportement à adopter pour le futur qui sont chamboulés. « Nous sommes devenus des chasseurs de viande morte en supermarché ».
Un livre comme un électrochoc nécessaire, quasi d’utilité publique même si ses détracteurs lui reprocheront sa position radicale, assumée, intolérante et cruelle. Le courant Animaliste qui défend les droits des animaux suscite des débats passionnés et abondants.
Après le choc de cette lecture, lire attentivement l’auto portrait de la fin, une rencontre amicale avec l’auteur qui est loin d’être un illuminé.
Je suis désolé de classer ce roman dans ma désormais célèbre rubrique Ça coince !, parce que généralement, j'aime bien les éditions Alma. Mais, je dois piteusement avouer que je n'ai rien compris. Je navigue dans ces pages totalement dans le brouillard, un bien épais, pas du genre à se lever en fin de matinée pour laisser place au soleil, non un tenace qui ne laissera pas un rayon passer. En outre, si je ne suis pas insensible à la cause animale, le véganisme me pose question, quant à l'équilibre alimentaire notamment, mais aussi dans la vision intolérante de certains tenants de cette doctrine. Je mange peu de viande, un peu quand même, fais attention à l'origine, les conditions d'élevage et tout et tout... Que chacun puisse faire ce qu'il veut dans le respect des uns et des autres -animaux compris- et allez en paix. Amen !
Alors ce rooooooooman!!
CE ROMAN est surprenant, déstabilisant et tellement original.
Il vous faudra le lire pour comprendre...
Mais je peux vous dire, qu'il m'aura fallu du temps pour :
le comprendre - l'assimiler - le digérer
et
pour arriver à savoir si j'ai aimé ou pas La guérilla des animaux !
Et au final, c'est un roman qui m'a vraiment plu et même si je suis passée sûrement à côté de certains faits, il m'a énormément INTERPELLÉE !
Un ouvrage qui fait réfléchir et qu'on n'oublie pas.
Précurseur dans cette manière de raconter et dans l'originalité de l'histoire, je suis ressortie de cette lecture complètement chamboulée et perplexe.
Le but est atteint sans aucun doute, il aura changé ma façon de voir le monde animal et son avenir sur notre planète.
Bravo à l'auteur, c'est terriblement culotté, talentueux et d'une vision incroyablement avant-gardiste.
Un roman inclassable...
Laissez-vous tenter par une lecture hors norme et d'une grande originalité.
Un premier roman qui interpelle car il aborde un sujet si moderne et d'actualité. Isaac est un militant de la cause animale et il est intégriste dans sa démarche. Un veritable tueur pour les tueurs des animaux. Un livre qui choque, interpelle et nous questionne. Avec une écriture incisive, l'auteure nous entraîne dans des questionnements que l'on peut avoir. Elle décrit très bien les méfaits que l'on fait subir aux animaux, des scénes terribles de pêche.. Avec du romanesque elle aborde parfaitement le sujet du droit des animaux et de notre rapport à nos consommations. Merci aux 68premièresfois de m'avoir fait lire ce texte.
Et voilà cette fameuse "guérilla" dont j'ai tant entendu parler depuis sa publication ! J'ai bien tenté de m'abstraire de tous les commentaires qui ont accompagné sa sortie, mais ce fut difficile !
Isaac Obermann est donc cet extrémiste qui vit dans un futur proche (demain ?) et considère que l'espèce humaine ne mérite plus de vivre sur Terre, ne mérite plus de vivre tout court, puisqu'elle a asservi ce que l'on nommait le règne animal. Son combat commence dès le prologue, en Inde, par le meurtre de braconniers. A la sauvagerie des fauves répond d'égale cruauté la sauvagerie des chasseurs, sauf que ces derniers n'ont pas l'excuse de tuer pour survivre. Ainsi commence la guerre que mène Isaac.
Sur chaque continent, il agit au nom des droits des animaux et mène une lutte impitoyable contre une humanité pleine d'outrecuidance. Les conférences qu'il donne dans des universités lui permettent de développer ses arguments, qu'il met à l'épreuve de la réalité par des actions meurtrières, paradoxalement subventionnées par les finances venues d'Hollywood. Des dizaines d'années passent, scandées par la prison, par un mouvement de balancier qui va d'une reconnaissance fallacieuse de l'animalisme à la décision de supprimer toute vie animale sur la planète. Car, après tout, à quoi et à qui servent les animaux, si ce n'est aux rêveurs, aux poètes et aux amoureux de la vie et de la beauté où qu'elles se nichent ?
Sauvagerie contre tyrannie, cruauté contre férocité, barbarie contre bestialité, la description des scènes de tueries ne nous épargne rien, jusqu'à la nausée. L'agonie est sanguinaire et cruelle. Mais, curieusement, ce réalisme exacerbé a été, pour moi, contre-productif car il m'a semblé que cette surenchère donnait un ton ironique au propos. Les discours d'Isaac revêtent une forme sentencieuse et dogmatique et rendent le personnage caricatural. En tout cas, c'est ainsi que je l'ai ressenti mais je crois que le personnage n'a finalement pas tant d'importance dans ce roman. De même, les catastrophes qu'il provoque avec jubilation sont confusément décrites, un peu comme si la narration s'emmêlait les pinceaux, et tant pis pour le lecteur qui ne parvient pas à savoir qui a finalement fait quoi ! La succession même des évènements sombre dans un flou sibyllin. Comment se justifie le passage de l'anthropocentrisme effréné à la reconnaissance des droits des animaux puis à l'anéantissement de ces derniers ? La cohérence de l'articulation m'a échappé. Les personnages, animaux et humains confondus, vivent, agissent, meurent dans l'indifférence quasi générale. La temporalité a cette même élasticité nébuleuse qui nous égare et qui, en tout cas, m'a perdue en route.
Finalement du roman attendu, il ne me reste que l'impression d'avoir lu un réquisitoire. Pas un plaidoyer pour la cause animale ! Non, un réquisitoire, proche du fanatisme, contre les humains, condamnés sans appel et sans nuances. Loin de me convaincre, ou de faire progresser ma réflexion, le propos et surtout la forme que l'auteur lui a donnée m'ont agacée et déçue. Parce qu'en ce qui me concerne un vrai roman, puissamment construit, à l'écriture incisive et percutante, mettant en scène des personnages de chair, de sang et de papier, liant de manière indissociable fond et forme, constitue, par sa force même, le meilleur des arguments. Voilà pour l'agacement. Quant à la déception, elle vient justement de ce qu'aurait pu être un tel roman si la conviction avait dépassé la doctrine.
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