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Naoki a été recueilli...Un jour de pêche, lors d'une tempête, le bébé s'est retrouvé dans la barque de Taro.
Le temps a passé... Naoki est resté petit, tout petit... Pourquoi est-il différent des autres ?
Sa maison est-elle vraiment la sienne ? Peut-il appeler ses parents « papa », « maman » ?
Naoki s'enfuit. Un poisson fabuleux l'emmène au fond de la mer... Naoki a froid, il a peur, il veut rentrer chez lui ! chez Taro, son père et Aki, sa mère.
Naoki a grandi.
Ce conte écrit par Véronique Massenot s’inspire de l’estampe d’Hokusai « La grande vague ». Elle imagine la venue d’un enfant offert par la grande vague à un couple de pêcheurs infertile. Les voilà heureux parents du petit Naoki, mais celui-ci ne grandit pas comme les autres enfants. Mais un jour… On est dans un conte, et le fantastique pointe son nez sous la forme « d’un beau poisson d’argent brillant de toutes ses écailles »
Le conte se termine avec la fête des enfants ou Koï Nobori , une tradition au Japon qui symbolise l’énergie nécessaire à l’enfant pour grandir.
Les illustrations somptueuses de Bruno Pilorget font écho au texte, et s’inspirent de l’art japonais. On retrouve, bien sûr, le mont Fuji et la grande vague, symboles des estampes d’Hokusai.
Les dernières pages offrent une documentation sur le grand peintre Hokusai ainsi qu’une explication sur le Japon et ses traditions.
Au-delà du conte, ce livre d’art est très riche car il initie l’enfant à l’art de l’estampe. Sa taille importante permet d’apprécier les illustrations.
Pont des arts est une belle collection pour découvrir le monde des œuvres d’art, et ce dès le plus jeune âge.
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Merci pour cette belle chronique car je viens de découvrir « Trente-six regards sur la Tour Eiffel. Modernisé par Fabienne Delacroix, mais dont l’inspiration première vient de Henri Riviere, totalement inspiré ( lui aussi) de Hokusai. Et en regardant sur Internet, j’étais admirative du travail d’hokusai.