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Sabîha, arrêtée en raison de sa liaison amoureuse avec Badr, un militant communiste, est affreusement torturée et violée par ses geôliers et découvre à sa sortie de prison qu'elle est enceinte et que Badr a été tué. Commence alors une longue confession de Sabîha où sont dénoncés l'archaïsme, l'hypocrisie, la cruauté, le machisme qui ravagent la société irakienne, et que la répression politique ne fait qu'ancrer davantage dans les moeurs. Salué par la critique à sa parution en 2000, ce roman a été interdit à la diffusion dans la plupart des pays arabes. Il est souvent cité dans les études sur l'érotisme dans la littérature arabe contemporaine, et notamment sur l'homosexualité féminine.
Sabîha est une jeune femme originaire du sud de l'Irak, qui poursuit ses études à la faculté des Lettres de Bagdad. Arrêtée le lendemain du coup d'Etat de février 1963 en raison de sa liaison amoureuse avec Badr, un militant communiste, elle est affreusement torturée et violée par ses geôliers et elle découvre à sa sortie de prison, brisée, qu'elle est enceinte et que Badr a été tué.
Commence alors une longue confession de Sabîha (nous apprendrons au dernier chapitre qu'il s'agit d'un roman destiné à un concours), où sont dénoncés, avec une audace peu commune, l'archaïsme, l'hypocrisie, la cruauté, le machisme qui ravagent la société irakienne, et que la répression politique ne fait qu'ancrer davantage dans les moeurs. Dans sa détresse, la narratrice dévoile parallèlement ce qui la rattache encore à la vie après toutes les épreuves endurées : sa recherche éperdue du plaisir sexuel, ses amours lesbiens avec ses amies Hoda et Hojrân, ses liaisons passionnées mais souvent insatisfaites avec des hommes de passage.
Le roman se clôt sur l'évocation d'un événement politique qui va longtemps déterminer le cours de l'histoire irakienne : la prise du pouvoir suprême par Saddam Hussein. Quelques jours plus tard, des enfants qui jouent sous un pont trouvent le cadavre mutilé de Sabîha flottant sur l'eau.
Salué par la critique à sa parution en 2000, ce roman, le troisième de l'auteur, a été interdit à la diffusion dans la plupart des pays arabes. Il est souvent cité dans les études sur l'érotisme dans la littérature arabe contemporaine, et notamment sur l'homosexualité féminine.
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