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Enquête sur un sujet tabou : le conditionnement d'une nation.
Qui est Big Brother ?
Le sommet de la pyramide. Le gouvernement. L'administration. Les médias. Les experts. Les idéologues. La pensée unique. Les écrans. Une organisation qui a pris toutes les apparences d'une société libre et démocratique.
Big Brother, c'est la Voix, la rumeur du monde, le bruit de fond qui nous apprend à consommer, à obéir, à penser. Celui qui vous répète tous les jours qu'il faut du pouvoir d'achat, que les inégalités se creusent, que l'immigration est à la fois une chance et un fantasme. C'est lui qui invente des scandales, définit les limites du langage et de la pensée, décide du digne, de l'indigne et du tabou. C'est lui qui vous rend l'enfer confortable.
Français, Big Brother est votre opium.
Vous vous êtes ouvert l'esprit, comme d'autres s'ouvrent les veines.
Recueillant les confidences de journalistes, politiques et hommes d'influence repentis, Laurent Obertone pénètre les arcanes du plus grand système de conditionnement de masse jamais mis en place en France. Il donne enfin un visage à la terreur médiatique, politique et idéologique qui accable notre pays.
Bienvenue dans la République des écrans.
Né en 1984, journaliste et écrivain, Laurent Obertone est diplomé de l'École supérieure de journalisme de Lille, d'histoire et d'anthropologie. Ses deux premiers ouvrages, La France Orange Mécanique et Utøya (Ring, 2013) connurent un retentissement international.
Notre beau pays serait-il tombé sous la coupe d’une dictature archaïque de type « Big Brother » (1984), cet esprit omniscient et omnipotent qui voit tout, contrôle tout, décide de tout et ne laisse à l'individu que sa solitude, sa faiblesse et son incapacité à réagir ? Quand on sait que le célèbre roman de George Orwell fut écrit en s’inspirant des méthodes de propagande et de coercition du régime stalinien, on peut pousser les hauts cris et rester persuadé qu’Obertone exagère, qu’en France, on n’exécute pas les opposants d’une balle de révolver dans la nuque et qu’on n’envoie pas plus les dissidents au Goulag que les intellectuels en asile psychiatrique. Et pourtant la tyrannie politique et médiatique est partout présente, plus insidieuse, plus efficace, plus achevée, moins rustique, moins primaire et moins barbare, car parée des plumes chatoyantes de la morale, de la démocratie et des fameuses et indéfinissables « valeurs de la République ».
Dans cet essai aux allures de pamphlet comme peu d’auteurs n’osent en écrire aujourd’hui, de peur de tomber sous les fourches caudines du politiquement correct, l’auteur démontre point par point que tout ce qu’a décrit en son temps Orwell se retrouve sous une forme ou sous une autre dans notre société. Le citoyen lambda est matraqué, bombardé à longueur de journées par le flot ininterrompu d’une propagande assurée par les politiciens, les journalistes, les publicitaires, les artistes, les religieux et autres « people » plus ou moins célèbres. Toutes ces belles consciences répètent à l’envi des mensonges qui deviennent des vérités, prônent des déviances qui se transforment en normes et surtout manient l’anathème avec ardeur, diabolisent et condamnent sans appel tous ceux qui ne pensent pas comme eux, les ruinent dans des procès en sorcellerie et les acculent à l’exil ou à la mort sociale. Toutes les valeurs naturelles sont perverties, inversées, pour mieux déstabiliser la société, la rendre malsaine, fragile et surtout idiote et soumise. Sans crainte ni du ridicule ni du paradoxe. « On abhorre la peine de mort et on adore l’euthanasie. On assure que la famille est une infernale norme archaïque, mais il faut absolument que tout le monde y ait accès. On vomit l’esclavage et on ne rêve que d’avoir des gens à son service. L’immigration massive, qui n’existe pas, est une chance qui rapporte, car les immigrés, qui n’existent pas, vont payer nos retraites, nous enrichir comme ils n’ont pas enrichi leur pays d’origine, faire les travaux dont on ne veut pas et remédier à notre basse fécondité, même s’ils sont deux fois plus au chômage que nous, même si nos retraites sont plus impayables que jamais et même si le gouffre de la Sécu ne cesse de grandir », écrit Obertone. Il faut lire « La France Big Brother », même si sa lecture désole, attriste ou enrage, ne serait-ce que pour découvrir combien le mal est profond, enraciné et quasiment incurable, ne serait-ce que pour ne pas mourir idiot en racontant : « Je ne savais pas », « Je n’aurais jamais imaginé » ou « Cela ne concerne que les autres »…
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