En partenariat avec Slatkine et Cie et le Livre de Poche
Une enfance difficile est comme un ennemi invisible dont on ne sait jamais quand il se retournera contre vous.
Jules n'a rien de commun avec ses frère et soeur, Marty et Liz, si ce n'est l'accident de voiture qui emporte leurs parents. Jules, l'aîné de la fratrie n'a pas douze ans. Après le drame, les trois orphelins deviennent progressivement des étrangers les uns pour les autres.
Jules, le narrateur, est le plus solitaire des trois. Il évolue dans un monde imaginaire avec, pour seule amie, la mystérieuse Alva.
Les années passent, le passé les rattrape.
Un roman d'amour, de deuil et de solitude, magistralement écrit et construit sur des lambeaux de vie.
Le John Irving que n'a pas écrit Irving . (New York Times)
En partenariat avec Slatkine et Cie et le Livre de Poche
"la fin de la solitude" ou comment "renaître" à un traumatisme, en l'occurrence, la mort de ses parents. Ce sont les parcours d'une fratrie de 3 enfants confrontés à ce drame que nous narre ce roman.
Comment construire sa vie sur des bases inachevées, sur une absence que l'on craint de revivre dans ses relations d'adulte ? Comment se libérer de ses souvenirs sans les nier ? Recommencer sans oublier, avec la nostalgie du bonheur passé et la souffrance de la perte .....
Tels sont les paradoxes que chacun des 3 enfants devra gérer dans sa vie d'adulte avec plus ou moins d'errances et de doutes. Le roman s'attarde sur Jules dans son manque d'assurance et sa peur d'affronter ses sentiments.
Beaucoup d'émotion dans ce roman, d'excès et d'auto-destruction pour l'un , stabilité affective pour un autre,quête de l'amour pour tous.
En filigrane, une fratrie qui se distend , s'éloigne pour mieux se retrouver, s'épauler et partager.
Et le temps qui passe sur leur enfance dévastée mais qui finit par "réparer les vivants".
Je suis toujours étonnée de la façon donc les livres viennent à moi et résonnent avec mon ressenti du moment
Sans doute ne fût-ce pas un hasard que choisir ce livre alors que je suis moi même assaillie de doutes sur ce qui définit vraiment les relations familiales...
Sans doute pensais-je que cette histoire d'enfants devenus trop tôt orphelins me parlerait et saurait toucher une corde sensible en moi...
Sans doute ai-je été induite en erreur par le titre de ce roman qui me laissait espérer le contraire de ce que j'ai lu...
Car le roman de Wells est surtout la description assez mélancolique d'une solitude personnelle et familiale sans fin justement.
Jules, Marty et Liz sont au début du roman trois jeunes enfants insouciants qui verront leur monde s'ecrouler quand leurs parents périront dans un accident de voiture.
Devenus orphelins ils devront finir leur scolarité dans un internat où loin de se soutenir leur fratrie explosera et chacun s'eloignera inexorablement des autres.
Si ce phénomène m'a semble ô combien familier et réaliste j'ai par la suite été assez déçue par le monologue ininterrompu du principal protagoniste.
Cette longue litanie de réflexions que formule Jules in petto et ses innombrables regrets calimeroesques m'ont très vite usée et rendu la lecture déplaisante.
Le récit se traîne dans une atmosphère d'une tristesse abyssale sans qu'on ne voit luire la moindre lumière au bout du tunnel assombri qu'est ce roman.
Et si certains passages sur les relations familiales m'ont semblé d'une acuité remarquable, cela n'a pas suffit de mon point de vue à sauver l'ensemble.
Dommage...
Liz, Marty et Jules sont frères et sœurs et sont très soudés, jusqu'au jour où leurs parents meurent dans un accident de voiture. Chacun va faire son deuil à sa manière en oubliant les autres.
Jules, le benjamin de la fratrie, le plus solitaire des trois, va se lier d'amitié avec Alva, élève externe elle aussi de leur pensionnat. A la fin de leur scolarité, leurs chemins vont se séparer. Ils se retrouveront quelques vingt années plus tard.
Ce roman est le récit de la vie de Jules, de son enfance à son accident de moto qui fait rejaillir les souvenirs qui ont jalonné sa vie.
Je ne saurais dire si j'ai aimé ou pas ce livre. J'ai trouvé quelques longueurs, platitudes au récit mais la description des sentiments éprouvés au fil de cette vie est tellement prenante que je suis favorablement surprise qu'un jeune écrivain (en âge car ce n'est pas un novice en écriture) puisse retranscrire aussi bien les émotions d'un homme plus âgé.
Il est indéniable que Benedict Wells a un bel avenir dans le monde de l'écriture.
Jules est le plus jeune d’une fratrie de trois enfants, Marty est l’ainé, Liz leur sœur. Ils évoluent dans une famille heureuse et relativement aisée, père français, mère allemande, ils vivent à Berlin. Ce sont des parents droits, optimistes, bon parents qui donnent une belle éducation à leurs enfants… l’avenir des enfants est donc presque tracé, ils ont tout pour être heureux comme on dit.
Mais survient un terrible accident de voiture et la mort brutale des parents. C’est la vente de la maison, les années d’internat et la séparation de la fratrie dans cette école qui n’a rien à voir avec ce qu’avaient espéré les enfants quand la famille heureuse était réunie et imaginait l’avenir.
Jules était un enfant plutôt avenant, intelligent, prometteur. Il va devenir un enfant solitaire et méfiant. Par peur d’affronter cet univers austère et inhospitalier, il va se renfermer, se replier sur lui-même.
Liz, jeune fille encore enfant, proche de sa mère et de ses poupées, est perdue quand elle est lâchée seule dans ce monde austère et dur des adultes. Les garçons, les fêtes, la drogue, elle tentera tout, jusqu’à la fuite…
Marty quant à lui, avec son imperméable et ses cheveux.. au look grunge prendra également un tout autre chemin que celui dont il avait rêvé.
Nous les suivons tous les trois au fil des ans, séparations, études, travail, échecs, succès, fiançailles ou mariages, relation heureuses, retrouvailles, décès, une vie, des vies…
Le roman est porté par une structure intelligente et fine, de cinq ans en cinq ans, nous suivons les protagonistes de cette histoire racontée par Jules. Cet espace-temps va permettre à l’auteur de planter des pistes qui donnent au lecteur les clés pour comprendre les différents personnages, mais aussi pour combler les vides en fonction de notre propre vécu !
Ce que j’ai aimé ? La question posée implicitement sur que fait-on de sa vie, et que serait-elle si un des points de départ avait été différent. La mort des parents, que l’on soit jeune ou moins jeune, qu’est-ce que ça change, qu’est-ce que ça implique dans nos caractères, culpabilité, remords, absence, chagrin ?
Et pourquoi la solitude et le silence des frères et sœur, le manque de communication, leur façon personnelle d’affronter le deuil n’est pas toujours compris par les autres membres de la fratrie.
Amours et amitiés de l’enfance, jusqu’où nous mènent-elles, est-ce important ou pas dans une vie…
Lire ma chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2018/10/08/la-fin-de-la-solitude-benedict-wells/
Vom Ende der Einsamkeit: un Best-seller en Allemagne de Benedict Wells, jeune auteur traduit en français mais que je voulais essayer en langue originale. Et bien " I did it", je l'ai fait! Un roman qui se lit facilement, une très belle langue, des personnages attachants. Le héros, Jules Moreau, de nationalité allemande mais dont la grand-mère paternelle était française, se retrouve orphelin à 11 ans. On va le suivre une grande partie de sa vie et de celle de son frère et de sa soeur. On n'est jamais dans le pathos, juste dans une "réalité" qui ne doit pas être évidente tous les jours. Ce héros a quelque chose de Harry Potter, j'ai eu tout de suite envie de l'aimer! A découvrir de toute urgence!
Déconcertante finesse dans le récit de la vie de ce personnage profondément authentique.. La mort de ses parents semble figer l instant, le souvenir, la teinte, et infuser à jamais dans sa quête de repères et de survie.
Je l ai entendu comme un poème et comme une ode à apprendre à devenir soi même. A lire sans attendre, mais en s attendant à être touché au cœur.
Ce livre retrace 25 années de la vie de trois enfants : Marty, Liz et Jules (le narrateur) qui perdent leurs parents dans un accident de voiture alors qu'ils ont une dizaine d'années. A la suite de cette disparition, les enfants sont séparés et placés dans un internat où chacun "recommence" alors sa vie en réaction à la tragédie qui les a frappée : Liz en mordant frénétiquement dans la vie, Marty en protégeant excessivement la sienne et Jules en se renfermant sur lui même (vie intérieure//vie extérieure).
La fin de la solitude est un récit biographique à la fois émouvant, mélancolique et triste. Comment vivre après la perte d'un proche ? Peut on ou doit on tenter de vivre comme avant ou comme si rien n'était venu troubler le cours du temps? de souvenirs en regrets, de non-dits en apparences, de joies en déception, de trahison en retrouvailles, nous suivons le fil de la vie des 5 personnages principaux qui n'est pas linéaire comme le fil des souvenirs ou celui du temps. Durant toute leur vie, le destin (jeu du hasard) tombera sur eux par surprise, avec ironie.
Pourquoi le destin s'acharne-t-il autant sur eux(trop peut être ...)? Pourquoi Jules n'arrive-t-il pas à reprendre confiance en lui pour communiquer et vivre avec les personnes qui lui sont chères, à redevenir celui qu'il était avant...? Si la volonté peut tout, vouloir être heureux suffirait-il? Complexité de la pensée humaine, de la construction de l'image de soi, de ce que l'on pense devoir faire pour les autres, en mémoire des absents et pour nous même.
Ce roman m'a beaucoup plus et bien que triste, il est marquant par son approche de la mort et de notre capacité à vivre "suspendu" au temps qui passe dès lors que l'on ressentie la force du destin que nous ne contrôlons pas.
Lien : https://czumbiehlfaure.wixsi..
"LA FIN DE LA SOLITUDE" de Benedict Wells
Traduit par Juliette Aubert
Éditions Slatkine & cie (grand format)
Éditions Le Livre de Poche (poche)
Selon le dicton, le hasard fait parfois bien les choses... Et force m'est de reconnaître sa justesse puisque j'ai eu la surprise de recevoir "La fin de la solitude" par l'entremise de Lecteur.com sans me souvenir de la raison de cet envoi...
... Et ce fut une très belle lecture !
Avec "La fin de la solitude", Benedict Wells aborde avec beaucoup de sensibilité et d'empathie des sujets très douloureux tels que la mort, le deuil, la maladie et le souvenir sans jamais tomber dans le misérabilisme. Au contraire, il nous montre comment faire face aux épreuves de la vie pour arriver à la résilience.
Un livre qui a fait mouche en moi car je me suis parfois un peu reconnue dans la façon d'être, de penser ou de réagir de certains personnages...
Un livre magnifique à lire et à offrir !
Mille mercis à Lecteur.com, aux éditions Slatkine & Cie et aux éditions du Livre de Poche pour cette lecture.
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J'ai adoré ce livre moi aussi!