"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Le dimanche 24 avril 1785, trois promeneurs parisiens reviennent de la Courtille après un repas festif dans un cabaret, lorsque, brusquement, l'un d'entre eux sort un couteau et se poignarde le thorax à plusieurs reprises avant de s'effondrer quelques mètres plus loin. Gravement blessé mais vivant, l'homme est immédiatement transporté chez un chirurgien résidant au Pré-Saint-Gervais, où l'incident s'est produit. Face à cette tentative d'« homicide de soi-même », selon l'expression consacrée, le procureur fiscal de la prévôté du village se saisit de l'affaire. Conformément à la procédure en vigueur, il confisque les objets que le prévenu portait sur lui : une canne, une montre d'or, quelques sous... et le manuscrit d'un petit roman épistolaire portant sa signature, intitulé La Fille séduite et heureuse. Ce roman - où l'on perçoit de nombreuses influences dont celles de La Nouvelle Héloïse, des romans libertins alors à la mode, ou encore des comédies dont Jacques Charles Donze, d'après plusieurs témoins, était friand - raconte les amours contrariés de deux jeunes amants, Sophie et Valcour. Jacques Charles Donze avait-il l'intention de le publier ? Nous l'ignorons, car la justice, en se saisissant du manuscrit, l'a conservé en l'état jusqu'à ce que l'historien Pierre-Benoît Roumagnou le découvre par hasard dans un carton des archives judiciaires.
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