"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
« J'ai attendu la tombée de la nuit et je suis allé poser mes feuilles sur les ruches, les unes à côté des autres, et sur chaque feuille j'ai posé une pierre pour ne pas qu'elles s'envolent.
« Je veux apprendre à vous aimer, j'ai écrit. » ».
C'est un roman dans lequel on plonge pour ne plus le lâcher.
Et pourtant il ne raconte que la vie aujourd'hui et l'amour de deux personnages Tom, habité par la musique, et Marie, apicultrice, la très libre « fille du chasse-neige », entourés des leurs. Mais ces vies, par la magie conjuguée d'un style virtuose, d'une empathie humaine débordante et d'un réalisme qui joue de tous les sens, compose une fresque d'aujourd'hui qui nous attrape par tous ses personnages et la justesse des sentiments.
Portraits inoubliables de femmes (Marie ; les mère et soeur de Tom) et d'hommes (Tom ; son père ; frère ; l'extraordinaire producteur Franck), fresque sociale et chronique familiale d'une grande sensibilité, La fille du chasse-neige est avant tout un roman d'amour comme il y en a peu.
Une voix à découvrir toutes affaires cessantes.
Captivante histoire d'amour entre un musicien doué immature qui se cherche et une fille revenue à la nature après avoir fait études et voyages: portrait une femme parfaite dans un contexte familiale tendu. Assez caricarural en soit. Heureusement, la narration vous tient en haleine et les personnages autour si pittoresques ajoute du piquant à la sauce.
Les personnages un peu trop caricatural : le père colérique mais aucun de ses enfants ne fait un pas vers lui, le frère qui parle mal à sa femme mais c'est parce qu'il déteste son boulot, qu'il déteste Paris, vous comprenez... Et puis le personnage principal, Tom, le musicien à qui la vie sourit, il a un coup de cœur pour Marie, enfin plus précisément il a un coup de cœur pour ses fesses qui se tortillent sur la musique (au moment même où sa mère était transportée à l'hôpital, qui mate des c**** quand sa mère vient d'avoir un accident)? Parce que de Marie finalement on ne sait pas grand chose, si ce n'est les descriptions de ses fesses, de ses seins et des autres parties de son corps... Un personnage principal un peu macho donc, jaloux au possible, possessif, insupportable même si évidemment il est présenté comme un artiste hypersensible... Et évidemment ça dérape, quelque chose se passe qui va tout remettre en question. Sauf que pour ma part, j'avais deviné ce qui allait se passer et que la fin ne m'a pas convaincue du tout... Alors effectivement un livre pour dénoncer ce genre de comportement pourquoi pas mais 520 pages c'est quand même long, beaucoup trop long. Et même si beaucoup décrivent ce livre comme une histoire d'amour, non ce n'est pas une histoire d'amour, certainement pas. Ou alors on n'a pas la même définition de l'amour...
Roman d'amour très très bio, altermondialiste, new age.
J'ai bien failli ne pas aller jusqu'au bout, trop démonstratif, trop bien pensant, caricatural.
Artiste hypersensible désintéressé contre assureur avide sans état d'âme, ville contre campagne, 4X4 contre vélo, glyphosate contre permaculture, .....j'arrête là.
Je n'aime pas le monde en noir et blanc, définitivement.
Un roman de couleurs et de musiques, de chansons et de poésie.
Le roman d’un grand amour.
Le roman d’un jeune homme hyper sensible et fragile doté d’une voix sublime.
Le début ne m’a pas emballée. Je trouvais tout cela léger et pas spécialement bien écrit, le style tâtonnant.
Et puis je me suis laissée prendre.
Par les personnages aussi divers que possible
Par cette famille si unie malgré les apparences
Par la poésie et la musicalité
Par l’humour acéré
Par la belle et indépendante Marie
Par leur amour fou
Par Frank, l’original manager et par l’équipe de musiciens.
Et tous m’ont embarquée dans une belle aventure.
C’est terriblement banal une histoire d’amour... sauf si pour la vivre vous mettez un musicien hypersensible et une apicultrice à laquelle toute les femmes voudrait ressembler. Pour que ça pétille vous rajoutez un manager complètent halluciné, un groupe de zicos qui ressemble aux pieds nickelés, un chilien révolutionnaire, une famille imparfaitement parfaite, des personnages tous plus énervants les uns que les autres mais attachants.
Vous aspergez le tout de couleur, avec des rouges cerises, des grenats, des bleus nuit, bleus cobalt, bleus denim, des verts olives, des verts absinthe, et dans cette explosion de nuances vous découvrez un roman d’une vitalité rare.
Ce livre c’est vraiment une belle surprise qui m’a cueillie alors que je ne m’y attendais pas. L’écriture de Fabrice Capizzano est mélodieuse, tantôt turbulente, tantôt paisible. Chaque phrase te donnes envie de la faire tourner 10 fois dans ta bouche, dans ta tête. Sur chaque mot, tu entends de la musique, des riffs de guitares et même la neige qui tombe.
Je sais bien que vous ne comprenez rien à ce que j’écris mais comment fait-on pour expliquer ce qui vous a surpris? C’est vivant, virevoltant, ça irradie, solaire et pourtant c’est plus mélancolique que n’importe quelle chanson de Nick Cave.
« Du jus de vie » en intraveineuse avec la pulpe... et tous les pépins
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