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Photographe et peintre surréaliste au style insolite et dérangeant, Dora Maar va croiser la route de Pablo Picasso. À ses côtés elle va incarner la Femme qui pleure, ce célèbre portrait qui témoigne de sa déconstruction dans l'ombre du génie auquel elle avait voué sa vie.Amante, muse et victime de l'artiste, Dora Maar, quelques années après sa rupture avec Picasso, décide de passer quelques jours à Venise. Dans le dédale des rues de la cité des Doges, Dora, muse abandonnée, artiste inaccomplie, retrouvera-t-elle le chemin de sa vie de femme ? À l'issue de cet ultime voyage, elle se retirera du monde pour vivre mystique et recluse dans son appartement parisien.Le temps d'une escapade vénitienne, Zoé Valdés se glisse dans l'âme tourmentée de Dora Maar, cette femme capable de tout par amour et nous livre un roman ardent et subtil sur la passion amoureuse sans limite.
Zoé Valdés prend le parti de nous raconter Dora Maar par le prisme d'une semaine passée à Venise quatorze ans et quatorze jours après sa rupture d'avec Pablo Picasso.
Cette semaine elle va être en compagnie de James Lord et de Bernard Minoret écrivains.
Cette femme est une femme rompue, elle ne s'est jamais remise de sa liaison de presque dix années avec son "maître" Picasso : passion vécue jusqu'à l'extrême, l'ultime...
C'est une biographie romancée, mais l'auteur y mêle ses propres désillusions et son sentiment de solitude du à L'exil. C'est déroutant.
James Lord a écrit "sa" Dora Maar et n'est pas disert lors de sa rencontre avec Zoé.
Nous savons qu'il avait un point commun avec Dora : aimer Picasso et lui être soumis.
De Dora Maar le lecteur apprend peu de chose de l'artiste. de la femme, le portrait est celui d'une femme qui abdique d'elle-même pour vénérer un homme, un artiste, plus tel qu'elle le voit elle que l'homme tel qu'il est. Il y a une dichotomie entre la réalité et son fantasme.
Elle a perdu sa vie à courir après une image, et tel Icare elle s'est brûlée, auto-détruite.
C'est la passion poussée à l'extrême.Trop tout et ce n'est pas un Picasso qui pouvait la combler.
Je n'ai pas vraiment accroché par la construction du livre, par le fait aussi que l'auteur fait un parallèle entre son sentiment d'exil et la vie de Dora Maar.
J'aurais aimé en savoir plus sur l'oeuvre de cette artiste.
En refermant ce livre je suis envahie par une curiosité : en savoir plus sur PICASSO et je trouve cela dommage car ce n'était pas le but.
Je lirais un autre livre de Zoé Valdès pour me faire une idée de son talent.
Merci Babelio et les éditions Artaud
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