"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La mort programmée de l'école.
Depuis le succès de La Fabrique du crétin, paru en 2005, une question revient sans cesse : « Pourquoi l'Éducation nationale a-t-elle autorisé les dérives successives qui ont conduit à l'apocalypse scolaire que nous connaissons ? » Avec cette « suite », Jean-Paul Brighelli dresse le bilan. Nos renoncements, notre laïcité à géométrie variable, le nivellement par le bas, l'Histoire réécrite, la tolérance à l'intolérance religieuse, notre faiblesse face aux revendications de toutes natures... Autant de raisons qui expliquent le processus de déstructuration de l'École, que l'on a voulu démanteler car elle représentait l'Ancien Monde. La modernité ne voulait pas de citoyens pensants, informés, critiques et cultivés. La culture, de nos jours ? Une macédoine d'idées toutes faites, de poncifs écoeurants, de programmes télévisés abrutissants et de distance critique nulle.
Quelles décisions, quels partis pris, chacun se greffant sur le précédent et l'amplifiant, ont créé cette spirale descendante qui a entraîné l'École vers le fond ? C'est cet enchaînement que vise à décrire cet essai. Car les décadences n'arrivent jamais par hasard. Et tout le malheur de Cassandre, comme on le sait, est qu'elle dit la vérité mais que personne ne la croit. Ainsi meurent les civilisations - celle de Troie comme la nôtre.
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