Notre lectrice du mois d'avril découvre LE roman incontournable de cette rentrée !
30 juillet 1994. Orphea, petite station balnéaire tranquille des Hamptons dans l'État de New York, est bouleversée par un effroyable fait divers: le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux, ainsi qu'une passante, témoin des meurtres.
L'enquête, confiée à la police d'État, est menée par un duo de jeunes policiers, Jesse Rosenberg et Derek Scott. Ambitieux et tenaces, ils parviendront à confondre le meurtrier, solides preuves à l'appui, ce qui leur vaudra les louanges de leur hiérarchie et même une décoration.
Mais vingt ans plus tard, au début de l'été 2014, une journaliste du nom de Stephanie Mailer affirme à Jesse qu'il s'est trompé de coupable à l'époque.
Avant de disparaitre à son tour dans des conditions mystérieuses.
Qu'est-il arrivé à Stephanie Mailer?
Qu'a-t-elle découvert?
Et surtout: que s'est-il vraiment passé le soir du 30 juillet 1994 à Orphea?
Notre lectrice du mois d'avril découvre LE roman incontournable de cette rentrée !
L'auteur m'a tout de suite entraînée dans cette histoire qui consiste en une enquête criminelle sensée avoir été résolue 20 ans auparavant. Le style vif et me plaisait.
Cependant, à la longue, je me suis un peu essoufflée, et les très nombreux "flash back" m'ont un peu dérangée.
Cela reste tout de même, à mon avis, un très bon roman.
Soyons clairs toute de suite : j’avais adoré le second livre de Joël Dicker, « La vérité sur Harry Quebert » ainsi que l’adaptation en série par Jean-Jacques Annaud avec Patrick Dempsey, dans le rôle principal.
Il y a quelque chose de spécial dans la plume de Joël Dicker qui me harponne dès les premières lignes et je ne sais pas expliquer pourquoi. En lisant « La disparition de Stéphanie Mailer », j’ai retrouvé ces mêmes éléments qui ont fait que j’avais adoré un des précédents ouvrages de Joël Dicker : une enquête policière abandonnée faute de preuves et d’indices, des personnages parfaitement construits de A à Z, une ambiance lourde et pesante…
J’ai beaucoup apprécié me retrouver dans les Hamptons, où l’auteur me fait clairement voyager dans cette région qui me fascine. Alternant les chapitres avec les voix de ses personnages, Joël Dicker va en profondeur de son sujet avec de très nombreuses pièces. Le livre compte quand même près de 840 pages dans son format « poche ! Il se compose comme un puzzle et ce n’est que dans les toutes dernières pages que tout se met en place, bien loin de ce qu’on aurait pu imaginer.
Le lecteur mène lui-même l’enquête, écrite de manière très visuelle, auprès des protagonistes, tant dans le passé que dans le présent. J’espère qu’une adaptation en série ou film verra le jour…
Bref, encore une fois un coup de cœur avec cet auteur !
1994 dans une station balnéaire de l’État de New York, Orphea, le maire de la ville et sa famille sont assassinés chez eux ainsi qu’une joggeuse à proximité de leur maison. Une enquête confiée à de jeunes policiers : Jesse Rosenberg et Derek Scott permettra, semble-t-il, de trouver le coupable. Or vingt ans plus tard une journaliste est retrouvée également assassinée ! Peu de temps auparavant cette journaliste avait demandée de l’aide à Jesse Rosenberg, en lui affirmant que le coupable d’alors n’était pas le bon…
Voici, bien schématiquement le corps de l’intrigue de ce polar de plus de huit cents pages. Si bien, qu’une kyrielle de personnages fera son apparition dans le fil de l’énigme, avec bien entendu de multiples fausses pistes et rebondissements. Auxquels s’ajoutent une étude détaillée de chacun d’eux dans leur vie passée ; qui sans être d’une grande finesse psychologique nous donne malgré tout, les clés du comportement de chacun des intervenants dans cette longue quête de la solution.
C’est ainsi que j’ai dévoré les premiers chapitres, pour ressentir progressivement une certaine lassitude avec les flash-backs permanents ; d’une part avec les protagonistes mais également par les périodes concernées. Ces allers-retours peuvent certes tenir en haleine mais nuisent, à mon sens, à l’intérêt de l’énigme. D’autre part certaines situations, sortent de la vie réelle, et permettent à l’auteur de suivre, plus facilement, son algorithme littéraire.
Ce policier de Joël Dicker, une fois terminé, m’a permis de faire une certaine analogie avec un vieux film français : « L’assassin habite au 21 », réalisé par Henri-Georges Clouzot. Enfin, je me résume : un récit agréable à lire, avec un style minimaliste qui nécessite cependant une attention soutenue pour ne pas sombrer dans les chausse-trappes de l’auteur et la torpeur intermittente du lecteur.
La disparition de Stéphanie Mailer est un polar ; enfin si on peut dire cela car l'intrigue est assez légère.
Cette journaliste disparait le lendemain du jour où elle a interpellé un flic, qui doit partir à la retraite 3 jours plus tard, pour lui signifier qu'il s'est trompé dans la résolution de sa première enquête.
C'est alléchant mais la suite n'est pas tout à fait à la hauteur de la mise en bouche.
Oui, c'est décevant par rapport "à la vérité sur l'affaire Harry Quebert " mais franchement ce n'était pas non plus le "polar du siècle".
Oui l'écriture est basique mais là aussi ce n'est pas "mal écrit" ; rien ne m'a extrêmement heurtée dans le style.
Oui l'intrigue n'est pas particulièrement époustouflante mais jusqu'au bout on se dit : mais qui a tué Stéphanie Mailer ?
Bref, on peut lire ce roman ou pas...
Joël Dicker est un auteur que j'ai découvert lors d'un de nos 1ers club de lecture, avec l'affaire Harry Quebert. J'avais adoré son style, et le suspense qui dure tout le long du roman (épais lui aussi).
On retrouve là encore les mêmes ingrédients que j'avais déjà aimé : plusieurs personnages (un très grand nombre dans ce roman, on se perd un peu au début, je dois l'admettre) et donc plusieurs points de vue, deux histoires à deux périodes différentes qui sont finalement liées, des flash-back des personnages, la vie quotidienne des américains avec ces quartiers résidentiels...
En résumé, un acte du passé qui refait surface et une enquête à mener.
L'enquête de 1994 est pourtant bouclée avec un assassin bien identifié. Mais un doute subsiste pour une jeune journaliste, qui va relancer l'enquête et les meurtres vont reprendre en 2014... et si en fait le tueur était toujours en liberté?
Voilà une idée originale, bien menée avec plusieurs suspects en 2014 qui pourraient tous être LE tueur de 1994. Chacun a ses secrets, ses non-dits... et donc des mobiles pour tuer. Plus les inspecteurs fouillent et reprennent l'enquête initiale, plus ils ont des questions.
Et ce fil rouge "La nuit noire"... qui serait annonciatrice d'un grand désastre! Intriguant!!
L'histoire commence plutôt vite, et on entre en immersion dans cette petite ville si paisible qu'a l'air d'être Orphea. Et s'annonce comme une course contre la montre, avec une échéance qui peut être fatale (on retrouve ce petit côté de contre la montre dans la façon dont est paginé le livre).
Mais certains personnages sont un peu clichés : le chef de la police qui est manifestement incompétent, la secrétaire du journal qui fait chanter son amant, la jeune journaliste qui découvre un secret que même des flics plutôt doués avaient loupé, qui l'annonce à un de ces flics à son pot de départ à la retraite et qui ensuite disparaît mystérieusement, l'ado rebelle qui boit et se drogue... ils manquent pour certains de profondeur et de psychologie. Je ne parle pas non plus de LA scène de théâtre.
Et ils sont bien trop nombreux.
Certains personnages sont quant à eux plutôt loufoques, comme les grands parents, mais là aussi très clichés.
J'ai un peu moins aimé que Harry Québert au final, par moment je me perdais un peu.
Il faut admettre que HQ avait été un très gros coup de cœur, mes attentes sont donc probablement plus importantes, et je peux paraître sévère dans ma critique. Je dois l'admettre, j'ai eu beaucoup de mal à écrire cette critique, étant vraiment partagée par un bon ressenti global, mais ayant vraiment en tête les principaux points noirs, comme peut être quelques longueurs par moment (surement accentuées par un grand nombre de personnages et donc de petites histoires et d'allers retours dans le temps).
Mais ce roman reste un bon polar ou roman policier (je lui donne 4 étoiles / 5 sur Babelio, ce qui est quand même très bien), avec du suspense et on a vraiment envie d'aller au bout pour découvrir le fin mot de l'histoire, entre rebondissement et revirement complet de situation.
Une version filmée serait d'ailleurs tout à fait possible et l'intrigue s'y porterait totalement!
J'ai découvert Joël Dicker et j'ai adoré ce policier qui m'a tenu en haleine du début à la fin. Il fait partie de ces livres qu'on commence sans plus avoir envie de le lâcher.
Une très belle découverte de cet auteur qui m'a donné envie d'en lire d'autres de lui, je vais donc m'y atteler.
Chronique énervée !
Alors qu'il va quitter la police avec la réputation d'un policier qui a résolu toutes les affaires qui lui ont été confiées, le capitaine Jesse Rosenberg est abordé par une jeune journaliste, Stephanie Mailer, qui prétend qu'il s'est trompé lors de sa toute première enquête, un quadruple assassinat, 20 ans plus tôt.
Quelques jours plus tard, les parents de la jeune femme alertent la police : la journaliste ne donne plus de nouvelle depuis plusieurs jours. La curiosité du capitaine est éveillée et les événements s'enchainent : le policier est agressé alors qu'il visite l'appartement de Stephanie Mailer, puis celle-ci est retrouvée noyée dans un lac. De toute évidence, il s'agit d'un assassinat. La police rouvre alors le dossier du quadruple assassinat.
Grosse déception ! Après le succès de L'affaire Harry Quebert du même auteur, que je n'ai pas encore lu, je m'attendais à beaucoup mieux...
Passons sur l'écriture, tout à fait ordinaire avec un style sans grand relief ; et on ne peut pas accuser la traduction.... Seule l'alternance des points de vue des principaux protagonistes et les nombreux flash back lui donne un peu de rythme.
Certains personnages sont tellement caricaturaux qu'on aurait envie d'en rire. Je pense par exemple à l'ancien chef de la police devenu auteur et metteur en scène de théâtre, au directeur de presse empêtré dans sa relation adultère avec son assistante ou au critique culturel imbu de son rôle et récemment licencié...
L'intrigue a de l'épaisseur et ne ménage pas les rebondissements ; il faut bien tenir le lecteur en éveil sur plus de 800 pages ! Malheureusement, la construction, basée sur un improbable fil conducteur, une pièce de théâtre dont tout le monde parle mais que personne n'a jamais vue, ne résiste pas aux premières questions et sombre rapidement dans le ridicule. Dommage, car il y avait le potentiel pour faire beaucoup mieux, avec quelques centaines de pages en moins.
J'ai failli renoncer plusieurs fois, mais je suis allé au bout de la lecture pour voir jusqu'où l'auteur avait poussé la désinvolture. J'en ressors avec le sentiment d'avoir été floué, qu'on s'est moqué du lecteur que j'étais... Avoir connu un grand succès avec un livre précédent devrait appeler à plus d'exigence et surtout n'autorise pas tout à l'auteur.
Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2021/07/30/la-disparition-de-stephanie-mailer-joel-dicker-de-falloispoche-lecteur-floue-tres-grosse-deception/
Passionnant comme toujours
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