Février 1936. Les jeux olympiques de Garmisch-Partenkirchen ont été une opération de communication réussie pour les nazis. Alors que le IIIe Reich entre dans sa phase triomphante, Andreas Kuppler, chroniqueur sportif réputé, traverse une crise existentielle. En acceptant de prendre sa carte du NSDAP n'est-il pas devenu un pantin du pouvoir ? La dépression de Magdalena, son épouse, exacerbe son malaise. L'avènement d'Hitler, garant de la prospérité du pays, la réconforte partiellement. Mais la frilosité de son mari à l'égard du Chancelier achève de l'inquièter. Pendant ce temps, la traque aux ennemis du Reich s'intensifie. Une liste de journalistes, susceptibles de porter atteinte à la sûreté de l'État, circule. Andreas, qui, lors de ces JO d'hiver, a osé fréquenter des journalistes américains (dont 1 sur 3 était juif) et écouter du jazz et du blues, est passé du côté des suspects, des anti-allemands. La Gestapo, qui veut le faire tomber, lance sur lui sa machine implacable. L'étau se resserre sur la famille Kuppler.
Je remercie les éditions Hélène d Ormesson pour cette belle découverte.
J'ai été emporté par cette histoire...comment lutter contre le mouvement nazi?
Andreas est seul parmi les siens a essayé de lutter contre le nazisme.
Sa femme est frustrée de ne pas pouvoir respecter les ordres d Hitler: elle n'arrive pas à procréer...
Andreas est journaliste sportif mais sa vie va basculer....
Une prose austère mais belle, vraie ,dévoilant bien l ambiance lourde de cette époque de la montée du nazisme.
Il y a une part de suspens qui se tient tout au long de ce récit.
On le suit comme une sorte de journal intime où la montée du nazisme suit l ascension d Andreas
Nous sommes en 1936, Andrea Kuppler, est un journaliste sportif, qui couvre les JO d'hiver de BERLIN, il va commencer à s'interroger sur le bien fondé du régime qui se met en place, il doute.
Sa femme Magdalena, elle conservatrice, vouant une admiration à Hitler, est confrontée à son désir d'enfant, elle en devient hystérique et très fragile.
De part son travail, Andreas est amené à fréquenter des étrangers, américains et autres,il va pouvoir s'aérer l'esprit, et son doute va se transformer en certitude, il ne cédera pas à la peur.
J'ai aimé ce livre, le courage d'Andreas, sa désobéissance.
En refermant ce livre, j'ai imaginé la suite, et je suis certaine qu'Andreas serait quelqu'un de bien, courageux!!
Effectivement tous les allemands nétaient pas tous des nazis.
Ce livre fait du bien, je le recommande.
Un couple qui se déchire dans une Allemagne elle-même déchirée, où la folie du nazisme contamine les hommes. Suspense, folie furieuse des hommes, trahisons.... ce livre se dévore.
Les régimes totalitaires soulèveront éternellement la question essentielle, fondamentale, du choix entre la résistance et la désobéissance. La désobéissance à l’oppression est la seule forme de liberté.
Tous les allemands n’étaient pas nazis ou nazifiés. Qu’advenait-il alors de ceux qui refusaient l’idéologie dominante ? Ce roman exploite intelligemment l’idée de cette ligne de fracture entre nazis et opposants, clivage qui a traversé, dès l’arrivée de Hiter au pouvoir en 1933, comme une lame de fond, la société allemande, les solidarités anciennes, les communautés, jusqu’aux aux familles et aux couples. C’est précisément le cas pour Andréas et son épouse Magdalena, couple plutôt ordinaire qui se retrouve brutalement désuni, déchiré par leurs divergences politiques, l’un ayant fait le choix de la désobéissance l’autre celui de la soumission.
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