80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
Quand Jacques croise, un après-midi de printemps le regard d'une jeune fille, il est troublé. La vielle dame assise auprès d'elle le remarque et à son départ l'invite à s'approcher. « Elle s'appelle Aninka. Elle est comme moi de souche étrangère... J'ai vu l'étincelle qui a brillé dans vos yeux quand vous l'avez regardée. Elle est belle n'est-ce pas ? Elle vous a tapé dans l'oeil, ne le niez pas ; j'ai vu votre regard. Vous savez jeune homme, j'ai vécu ! » Sur l'esplanade du château de Caen viennent de se nouer l'embryon d'un amour ardent pour cette belle et jeune étrangère et une amitié sincère pour cette immigrée à l'âge avancé et à l'accent russe. Au-delà d'une grande histoire d'amour qui se déroule en Normandie et convie des personnages venus d'Europe de l'Est, le récit est touchant et délicat, en accord avec la profondeur de la vie. Le style, à l'image de l'histoire, prend l'accent d'une littérature russe et slave, absolue et poétique.
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