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La condition terrestre : habiter la Terre en communs

Couverture du livre « La condition terrestre : habiter la Terre en communs » de David Ge Bartoli et Sophie Gosselin aux éditions Seuil
  • Date de parution :
  • Editeur : Seuil
  • EAN : 9782021439335
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

L'espace-temps du politique change : la Terre et la multiplicité des êtres qui la composent font irruption dans les affaires humaines en réagissant aux assauts continus d'un front de modernisation mené par l'État-Capital. La condition moderne, portée par des droits anthropocentrés et des mesures... Voir plus

L'espace-temps du politique change : la Terre et la multiplicité des êtres qui la composent font irruption dans les affaires humaines en réagissant aux assauts continus d'un front de modernisation mené par l'État-Capital. La condition moderne, portée par des droits anthropocentrés et des mesures politiques gouvernées par l'exploitation systématique des ressources naturelles et la mise au travail de tous les êtres, s'effondre.
En menant une vaste enquête à travers le monde, ce livre ouvre un autre chemin : penser et habiter notre condition terrestre. Des montagnes andines de Bolivie à la rivière Whanganui de Nouvelle-Zélande, de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes en France à l'archipel des îles de Kanaky-Nouvelle Calédonie, du fleuve Elwha aux États-Unis à la rébellion des zapatistes du Chiapas mexicain, les auteurs explorent les processus cosmopolitiques et les inventions institutionnelles qui redonnent à des communautés d'habitant-e-s les moyens d'habiter la Terre.
C'est alors tout le paysage politique de la modernité qui se déplace : l'individu devient personne relationnelle, la démocratie citoyenne et représentative devient l'assemblée multispécifique d'habitants, les peuples nationaux se transforment en peuples-rivières, peuples-montagnes ou peuples-archipels, la souveraineté de l'État se partage pour tenir compte des perspectives décoloniales, interspécifiques et écoféministes. Ces réinventions nous engagent à réhabiter autrement nos relations, nos affects, nos imaginaires afin de vivre une Terre en communs : une Terre faite de plusieurs mondes.

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