"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La colère et la joie, que penser de cette association apparemment paradoxale ?
Comment faire un bon usage de l'énergie créatrice de la colère, voire de la rage au sens de « rage de vivre » lorsqu'elle s'avère légitime, sans qu'elle ne devienne la source d'une révolte destructrice ou désespérée ?
Comment, au coeur des bouleversements actuels, faire appel aux émotions sans que celles-ci nous entraînent sur la voie dangereuse du couple excitation /dépression, ou celle des « passions tristes », selon l'expression du philosophe Spinoza ?
Comment développer la capacité de nos collectifs humains - qu'ils soient nationaux, religieux ou sociaux - à vivre ensemble et à savoir «s'opposer sans se massacrer», face au basculement dans la violence, ajoutant aux risques écologiques actuels de destruction de nos écosystèmes vitaux celui de notre propre autodestruction ?
En d'autres mots, il s'agit de promouvoir une radicalité créatrice et non destructrice et ainsi créer les conditions, face aux multiples régressions émotionnelles que provoquent les peurs, d'une véritable intelligence sensible dont le moteur est la Joie de Vivre.
Dans ce livre, l'auteur, « philosophe praticien » au sein de nombreux mouvements de transformation sociale et écologique, proche d'Edgar Morin, expose et contextualise ses réflexions et propositions autour du rapport à la violence et la gestion des conflits. Il souligne par ailleurs l'importance des médiations, les forces et les limites de la désobéissance civile et que l'éthique de responsabilité ne peut s'exonérer de l'éthique de conviction.
Conscient des échecs, depuis plusieurs décennies, des mouvements civiques et politiques à construire du commun partagé, il propose de nouvelles pratiques démocratiques permettant «la construction de désaccords féconds» pour que l'adversaire se substitue à l'ennemi et que les oppositions deviennent source de richesses.
Patrick Viveret est partisan et artisan de la méthode Archipellique (au sens d'Edouard Glissant), afin que le pouvoir de domination se transforme en pouvoir de création, que le pouvoir «sur» devienne un pouvoir «de».
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