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Ils formaient le trio le plus brillant de l'universite´. Tous issus d'excellentes familles d'Ann Arbor (Michigan). Pas e´tonnant que leur parole ait pre´valu sur celle d'Alicia Rennick. La plainte pour viol collectif avait e´te´ classe´e sans suite...
Vingt ans ont passe´. Ken, Greg et Art, jeunes quadras fringants - la fine fleur de la socie´te´ - ont l'habitude d'aller chasser dans une re´gion sauvage du Canada.
Une chasse pour laquelle ils rabattent chaque anne´e, loin de tout regard indiscret, un bien curieux gibier. Cet automne-la`, les proies s'appellent Nancy et Martin ! Et tout se passe comme pre´vu. A` un de´tail pre`s...
Se de´roulant dans une atmosphe`re de violence et d'angoisse, ce roman, le plus ce´le`bre de son auteur, est conside´re´ comme l'un des meilleurs suspenses ame´ricains du demi-sie`cle e´coule´.
La jeune Alicia Rennick a été violée par Ken Frazer, Greg Anderson et Art Wallace, trois étudiants de bonne famille, la fine fleur de la jeunesse de la ville de Ann Harbor (Michigan). Mais quand l’Attorney général de la ville reçoit la victime accompagnée de ses parents qui réclament justice, il les dissuade de porter plainte. Pourtant le crime est bien réel. Alicia était vierge et non consentante. Elle s’est débattue, elle a été frappée, trainée de force dans une chambre de motel et abusée à maintes reprises. L’ennui, c’est que la parole de la jeune fille risque de ne pas peser bien lourd face à la version totalement différente des garçons. Pour eux, c’est Alicia qui les a sollicités, aguichés et qui a même demandé à chacun 20 dollars pour pratiquer sodomie et fellation. De plus, la meilleure amie d’Alicia a également donné un témoignage accablant pour elle. Résultat : plus personne ne la croit, même pas ses parents. Pour étouffer le scandale, ils lui font épouser Buddy Garner, un jeune mécano amoureux d’elle, qui ne fera pas d’histoires. Vingt ans plus tard, le trio, qui a très bien réussi dans la vie, part comme chaque année en direction de la frontière canadienne pour une chasse un peu particulière…
« La chasse est ouverte » est un thriller paru en 1974 aux Etats-Unis et en 1977 en France qui n’a pas pris une seule ride et n’a rien perdu de sa charge d’angoisse et de violence intelligemment distillée. Récemment réédité chez Archipoche, ce livre est en passe de devenir un classique du genre dans la lignée et l’esprit de certains titres de Stephen King ou de Dean Koontz. L’intrigue repose sur une histoire de vengeance implacable menée par un justicier dont on ne découvre l’identité et les motivations qu’en toute fin de narration. Avec en prime, une révélation supplémentaire assez surprenante dans l’épilogue. Le lecteur suit alternativement les trois prédateurs et les deux futurs victimes en se demandant à quel moment le grain de sable va pouvoir enrayer l’horrible mécanique. La mise en place du drame se fait très progressivement, très minutieusement, puis le tempo s’accélère et monte en puissance avant le déchainement final. D’un point de vue stylistique, Osborn est un peu plus proche de King que de Koontz. Tout est si rondement mené qu’il n’est pas facile de poser l’ouvrage tant le suspens est prenant. Ce n’est donc pas sans raison que cette histoire a été adaptée au cinéma dès sa parution.
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