Que devons-nous faire de nos désirs de belle vie ? C'est à partir d'un corpus constitué essentiellement de films et de séries télévisées que l'auteur développe, dans le présent ouvrage, son éthique de la belle vie. La référence cinématographique est ainsi mise au service d'une sociologie morale, étudiant les aspirations au bonheur dans nos sociétés libérales contemporaines. Il s'agit non seulement de comprendre les rapports entre l'intimité subjective et le monde social, tels que les met en lumière le cinéma, mais aussi de reconnaître et de préserver l'aspect émancipateur et démocratique du libéralisme pratique. La belle vie apparaît ainsi comme une existence sublimée par des joies, des plaisirs ou des récompenses ; une vie dont le sens est surtout le sentiment d'une motivation intense, supportée par des mécanismes ancestraux, et qui peut se manifester pour le meilleur comme pour le pire.
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