"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Roman autobiographique ou « autobiographie fictionnelle », La barque de Charon pourrait s'intituler « Entre deux rives, entre deux mondes », car c'est l'histoire du passage d'une époque de liberté à l'ère de l'obscurantisme communiste, avec, pour intrigue, l'amour que le héros principal, Axente Creanga, alter ego de Lucian Blaga, ressent pour deux femmes, avec des tensions entre Ana, une figure solaire qui lui inspire des sentiments purs, et Octavia, une figure nocturne et charnelle. On a là une confession écrite dans les années 1960, sur le mode du journal intime (plus ou moins fictif), celui d'un esprit supérieur confronté aux vicissitudes d'une réalité imposée par une instance politique. La narration du drame personnel croise les événements historiques , le narrateur observe et décrit la dissolution morale d'une société. Sa technique partant du détail quotidien conduit à l'observation générale, à l'existence créatrice - terme qui revient souvent dans l'écriture de Lucian Blaga - présente sous la forme d'une existence individuelle, qui se heurte à l'histoire, à l'hostilité des événements, au totalitarisme.
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