80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
C'est dans une sage petite ville de province, derrière les grilles d'une vaste maison bourgeoise que l'enfant de ce récit fera l'apprentissage de la solitude, de l'angoisse, de la haine.
C'est entre une mère terrorisante, un père à jamais étranger et un aïeul merveilleusement complice qu'il découvrira l'amour, la poésie, la révolte et sa peur du jour, qui sont les " débris colportés et les braises mal éteintes " dont se nourrira le feu de sa mélancolie future. Pourtant, cet épisode éclaire l'univers habituellement fort sombre de Jean-Claude Pirotte d'une lumière limpide et très douce, presque sereine.
C'est que " dans le récit de l'enfance, qui est une fable ou un mensonge, on rêve de semer quelques éclats de vérité splendide et intolérable ", et on y parvient quand on est authentiquement poète - et habité, comme le nocturne auteur de cette tendre confidence qui triomphe, de page en page, de son épreuve du jour.
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