"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
La maison sur le quai est un vaste immeuble d'habitations à Moscou, où logent des fonctionnaires, des apparatchiks soviétiques, ainsi que Léon Rozental, un jeune garçon de douze ans. Après la mort de son père, physicien nucléaire, dans un accident de laboratoire et l'arrestation de sa mère pendant la purge stalinienne des médecins juifs, Léon et d'autres enfants se cachent du Commissariat du peuple aux Affaires intérieures dans les couloirs et pièces cachées des différents appartements. Lors d'une expédition souterraine, Léon trouve un passage menant à un appartement situé au-dessus d'une salle de bal désaffectée. Il y rencontre Koba, un vieil homme peu avenant dont le logement est protégé par un gardien, un joueur d'échecs du Commissariat du peuple aux Affaires intérieures. Koba est un officier soviétique haut-placé, plus important encore que Léon ne peut l'imaginer, et qui connaît de façon troublante les pensées et machinations du camarade Staline...
Dans cette conversation entre un jeune garçon naïf et et un tyran paranoïaque, Robert Littell dépeint Staline sous un jour nouveau, avec une intimité choquante et un sens aigu de la façon dont un homme peut ignorer les conséquences de ses actes.
Le jeune Léon est à la fois étonnamment précoce intellectuellement et d'une candeur désarmante; son charme et sa spontanéité en font un jeune héros irrésistible, pris dans la toile d'araignée du récit tissé par cette figure énigmatique.
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