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“Le 24 février 2022, l’armée russe a lancé une attaque militaire de grande ampleur contre l’Ukraine. Une attaque répétée et délibérée. Son but : détruire le pays, sa culture et son peuple.” Voici les premiers mots écrits par Nora Krug dans son nouvel album intitulé Journal de guerre. Et qui mieux que les principaux intéressés peuvent parler de ce conflit qui dure maintenant depuis plus de deux ans.
L’autrice allemande a donné la parole à K. une Ukrainienne et à D. un Russe. Pendant un an, depuis le déclenchement des hostilités, K. et D. ont envoyé des SMS à Nora Krug afin de s’exprimer sur leurs ressentis.
Bien évidemment leurs identités resteront anonymes en raison des représailles qu’ils pourraient subir. Pendant 52 semaines, K. sur la page de gauche en jaune et D. sur la page de droite en vert, vont confronter leurs existences, sans jamais avoir eu la possibilité d’échanger l’un avec l’autre.
Originaire de Crimée, K. est journaliste, comme son époux, et mère de deux jeunes garçons. Quand la guerre éclate, K. les envoie aussitôt au Danemark chez sa mère, une exilée russe. Son mari ne peut, quant à lui, pas quitter Kiev.
Malgré ses allers retours réguliers entre les deux pays, K. va continuer son travail de reporter de guerre et aller au plus près de la ligne de front pour informer ses concitoyens ukrainiens sur le déroulement des combats.
D. est dessinateur, il est marié et habite à Saint-Pétersbourg avec ses deux enfants. D. est un opposant à Poutine, il faisait partie de ceux qui avaient manifesté contre l'arrestation d’Alexeï Navalny. Très rapidement, il n’a plus qu’une seule idée en tête, partir de sa Russie. Il ne supporte plus la politique de son dirigeant, et veut organiser le départ de sa femme et ses enfants, pour qu’ils le rejoignent.
Semaine après semaine, on découvre avec les messages de chacun, l’impact qu’a cette guerre sur leur vie quotidienne, mais également sur leur moral et leur corps.
Avoir mis en parallèle leurs deux existences était très judicieux, même s’il va sans dire que la lecture de ce Journal de guerre est très difficile, certainement en raison de la véracité des propos qui nous sont rapportés.
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