"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Proclamation du statut des Juifs en 1940, occupation italoallemande en 1942 et 1943, théâtre de l'affrontement entre les forces de l'Axe et celles des Alliés : la Tunisie a été mêlée de près aux convulsions de la Seconde Guerre mondiale.
Le Journal de guerre d'Albert Memmi nous parle, au jour le jour, de ces événements, commentant le conflit, la défaite française, les lois antisémites de Vichy, la société coloniale contemporaine et la montée des discriminations en Tunisie. « Apprenti-philosophe » âgé d'à peine vingt ans et farouchement pacifiste, l'auteur se trouve d'abord affecté dans un bureau de recrutement de la main-d'oeuvre juive, puis s'engage volontairement dans un camp de travail forcé, pour vivre au contact « des souffrances physiques et des détresses morales » infligées à sa communauté. Né d'une rude épreuve personnelle, le Journal d'un travailleur forcé constitue un témoignage rare sur les camps de travail sous tutelle italienne ou allemande, mais c'est aussi un texte littéraire dans lequel bien des engagements de l'oeuvre future d'Albert Memmi trouvent leur origine.
Pour ce jeune auteur, c'est dans cette écriture expérimentale du réel, à la première personne et sans compromis, que s'est jouée l'expérience fondatrice : celle de sa future vocation d'écrivain.
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