"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Août 1942.
Robert Servan-Schreiber, le fondateur du journal Les Échos, l'aviateur médaillé de la Première Guerre mondiale, l'homme influent du monde économique et politique parisien, le mari de la célèbre sénatrice Suzanne Crémieux, se cache. Quel que soit le degré d'intégration de ce " vrai Français ", il ne fait pas bon être fils d'immigrants juifs en cette période trouble. Robert se met alors à écrire son journal, à la manière d'un tableau impressionniste composé de souvenirs.
Il y brosse l'histoire d'une famille, les Servan-Schreiber, celle des Échos, d'une intégration voulue et réussie, du Paris de la Belle Époque qui s'éveille au progrès (la tour Eiffel, l'automobile...), qui se divise et se déchire (l'affaire Dreyfus, le 6 février 34, le Front populaire...). Il y raconte encore des histoires d'espionnage, les premiers combats aériens sur le front russe et bien d'autres faits ayant marqué cette tumultueuse époque.
Le style de Robert Servan-Schreiber, à la fois subtil et caustique, surtout extrêmement vivant, procure une véritable jubilation qui accompagne le lecteur tout au long de cette promenade dans le passé et fait de Robert un personnage si familier qu'on ne le quitte qu'à regret et avec un sentiment de nostalgie.
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